548 shaares
l'argument consiste à brandir comme une excuse la grande brutalité – qui est réelle – d’une partie des manifestants. Cette rhétorique a ceci de dangereux qu’elle crée un parallèle entre la violence des uns et des autres, quand les forces de l’ordre devraient en avoir le monopole, certes, mais également la maîtrise.
Les forces de l'ordre sont entraînées à agir et réagir. Les violences policières ne sont pas des violences de policiers. Il s'agit d'une violence systémique, voulue, réfléchie et assumée.