Le Conseil d’État a retoqué des recours déposés par des associations, qui tentaient d’obtenir l’invalidation d’un décret concernant l’usage de drones par les forces de l’ordre.
tout est dans le titre :)
Le média 404 a obtenu un document d'une entreprise de géolocalisation, Fog Data Science, qui montre qu'elle cherche activement à cibler les visites des suspects chez leurs médecins et avocats.
L'entreprise explique sur son site que sa mission est « d'exploiter la puissance des données pour préserver la sécurité nationale et fournir aux forces de l'ordre des renseignements et des informations exploitables afin de protéger les intérêts et les citoyens de notre pays ». Elle s'y vante aussi de fournir « des solutions de données inégalées, adaptées aux besoins uniques de [ses] clients ».
Voilà ce qui peut se passer quand on a un régime proto-fasciste.
N'oubliez pas donc que quand vous utilisez Google Maps ou Waze (qui appartient à Google, hein), vous vous exposez à ce qu'un beau jour, ça vous pète à la gueule.
Quelle est la légalité d’une dashcam ? Ce sujet revient à de très nombreuses reprises dans l’actualité et sur les réseaux sociaux, et la réponse fournie est bien souvent totalement à l’opposé de la réalité juridique. Voyons donc ce qu’il en est réellement.
Explication intéressante d'Aeris au sujet des dashcam (les caméras installées sur le tableau de bord pour filmer la route) mais aussi, plus largement, sur la captation vidéo dans l'espace public et sur les notions de Données à Caractère Personnel visibles (les visages, ça paraît légitime à tout le monde, mais il en est de même des habits, de la posture, de la démarche etc...)
Bref, de quoi démonter un paquet d'idées reçues !
On ne pourra pas dire qu'on ne vous a pas prévenu le jour où Microsoft se fera pirater (Spoiler: Ils sont nuls en sécurité).
Et comme SebSauvage le précise, y'a pas que les risque de piratage quand on sait que dorénavant Trump aura accès à tout ça...
OKLM, Microsoft récupère maintenant toutes vos données issues de Office365 (Word, Excel, Outlook, PowerPoint) pour entraîner leurs modèles d'IA.
La fonctionnalité est apparu sans informations et activée par défaut (du Microsoft, quoi...)
Je vous donnerai bien la méthode pour désactiver ça, mais il serait peut-être temps de passer à LibreOffice, non ?
Si vous cherchez à connaître l'opérateur à qui est attribué le numéro de téléphone qui vous appelle, voici l'outil qu'il vous faut !
alors, certes, pour savoir que tatie huguette est chez Free, ça peut servir (à rien) mais c'est aussi surtout utile pour le démarchage téléphonique car ces opérateurs sont parfois (souvent) les structures en charge des appels.
Chez #Qwant :
- regardez, on a fait un moteur de recherche indépendant pour protéger votre vie privée !
- Regardez, on a fait un moteur de recherche qui utilise un peu Bing et qui protège votre vie privée !
- En fait, c'est un moteur de recherche basé sur Bing mais qui protège votre vie privée !
- Non, en fait, c'est un relookage de Bing qui protège votre vie privée !
- Bon, en vrai, c'est un relookage de Bing et on veut vos données personnelles !
... - Mais non, fuyez pas ! On a aussi de l'IA !
Il y a quelques semaines, Protonmail a une nouvelle fois lâché des infos identifiantes aux keufs, sans tordre du cul. Wire a suivi, et Apple aussi bien évidemment.
Proton Mail ne protège pas face aux polices locales européennes, il est préférable d’utiliser des services anarchistes. Il y en a sur invitation, comme Riseup, Systemli, Immerda… et d’autres ouverts tels que Autistici/Inventati, Disroot, Systemausfall…
L'Union Européenne s'apprête aujourd'hui à examiner une n-ième variante d'un projet de règlement controversé appelé chat control, ou officiellement CSAR pour Child Sexual Abuse Regulation, qui vise à instaurer une surveillance massive des communications privées sur les applications de messagerie sous l'objectif affiché de lutter contre la pédocriminalité.
Et là, guess what... c'est le drame.
Un outil simple et efficace pour flouter les visages ou d'autres zones d'une photo et l'enregistrer dans la résolution de votre choix.
Le Conseil de l'UE a retiré le vote sur le contrôle du chat
L'absence de majorité, due à une forte opposition, met la proposition en suspens.
Au nom de la lutte contre la pédocriminalité, faut-il accepter un recul de la sécurité informatique et de la vie privée ? Voilà, en somme, l’enjeu qui se cache derrière un texte européen en cours de discussion dans les instances communautaires. Depuis quelques jours, cette perspective provoque une effervescence particulière sur les réseaux sociaux, mais que se passe-t-il exactement ?
Pour celleux qui n'avaient pas suivi le problème #ChatControl, voici un bon article qui l'explique.
WhatsApp serait affecté par une vulnérabilité critique pouvant permettre aux gouvernements de savoir quels utilisateurs communiquent entre eux. Le chiffrement de bout en bout des messages ne semble pas compromis, mais la vulnérabilité est liée aux métadonnées (qui a contacté qui, quand, etc.) collectées par l'application. Ces données ne sont pas chiffrées, ce qui signifie qu'elles posent des risques de sécurité. Elles peuvent être capturées et stockées par la plateforme elle-même, si elle le souhaite, mais elles peuvent également être surveillées au niveau du réseau par les gouvernements ou les opérateurs disposant d'un accès approprié.
Dans le sillage de la pandémie, les écoles de l'Union européenne ont commencé à mettre en place des services numériques pour l'apprentissage en ligne. Si ces efforts de modernisation sont les bienvenus, un petit nombre de grandes entreprises technologiques ont immédiatement tenté de dominer l'espace - souvent dans l'intention d'habituer les enfants à leurs systèmes et de créer une nouvelle génération de futurs clients "fidèles". L'une d'entre elles est Microsoft, dont les services 365 Education violent les droits des enfants en matière de protection des données. Lorsque les élèves ont voulu exercer leurs droits en vertu du GDPR, Microsoft a déclaré que les écoles étaient le "responsable du traitement" de leurs données. Or, les écoles n'ont aucun contrôle sur les systèmes.
Les voitures modernes deviennent de plus en plus high-tech et la protection des données de conduite commence à devenir un problème épineux. Les constructeurs automobiles se sont engagés publiquement à protéger les données des conducteurs. Mais derrière le rideau, l'industrie serait en train de jouer avec les données de ses clients, de les vendre ou même de les partager avec la police sans exiger un mandat. Des sénateurs américains rapportent que de nombreux constructeurs automobiles sont prêts à se conformer aux demandes de données sur les clients sans poser trop de questions. Ce qui empiète gravement sur la vie privée de leurs clients.
Vous savez déjà que les cartes de fidélité ne servent pas qu’à vous fidéliser par l’octroi de réduction. Elles servent aussi à mieux comprendre comment vous manipuler pour vous faire acheter.
On peut étudier la corrélation entre les achats que vous faites et les campagnes marketing que vous subissez. Ainsi on peut savoir si vous êtes réceptif à une publicité pour le chocolat et vous en proposer d’autres.
La vidéosurveillance algorithmique sera aussi expérimentée à Roland Garros
Après la SNCF, la RATP, les concerts de Taylor Swift, maintenant Roland Garros.
Sans surprise, les expérimentations se démultiplient jusqu'à ce qu'elles soient assez déployées pour que ce soit considéré comme un fait acquis...
Ah enfin, on commence à en parler au (presque)grand public
Les voitures connectées sont devenues de véritables cauchemars pour la vie privée. On nous vend ça comme le summum de la technologie, avec des fonctionnalités dignes de K2000, mais en réalité, c’est plutôt Orwell qui se cramponne dans les virages. Parce qu’au lieu de voitures intelligentes, on se retrouve surtout avec des mouchards à quatre roues bardés de capteurs qui enregistrent le moindre de nos faits et gestes.
La direction de France Travail avait été alertée par ses services informatiques qu'une faiblesse dans la sécurité pourrait être exploitée en cas d'attaque. Or, c’est exactement ce qui s’est passé en mars 2024, lorsque 43 millions d’usagers ont vu leurs données piratées.
Et voilà comment on perd les données personnelles de plus de 40 millions de citoyen⋅nes français⋅es.
Et sinon, "z'inquiétez pas, c'est super sécurizay", vous comprenez bien maintenant que c'est du bullshit ?