Mon sblog est de retour !
Donald Trump veut prendre le contrôle d’institutions culturelles pour restaurer la « vérité dans l’histoire américaine »
Le #fascisme se met en place, devant nos yeux.
On a déjà vu faire, on ne pourra plus dire qu'on ne savait pas.
Bienvenue sur ce guide autour du Fediverse. J’imagine que si vous lisez ceci, c’est le sujet vous intéresse et, peut-être même, que ça vous intimide. C’est totalement compréhensible, ne vous en faites pas. Une fois que vous aurez terminé ce guide, vous pourrez l’expliquer à votre tour.
Imagine-t-on sanctionner financièrement une personne qui ne dispose que de 636 euros par mois pour survivre ?
D'autant que, pendant ce temps, Bolloré est exempté de 320 millions d'€ d'amende sur son redressement pour fraude fiscale (l'équivalent de 503 000 mois de RSA, soit quasi 42 000 ans de RSA ou alors 42 ans de RSA pour 1000 personnes). Si ça, ce n'est pas de l'injustice ?
"Le conspirationnisme fait d'énormes dégâts dans nos rangs. C'est une machine très séduisante, qui peut isoler les individus et les transformer en fachos en quelques semaines."
Triste. Et vrai. Mais tellement triste.
Son coup de maître? Un bout de code baptisé «IsDLEnabledinAD», abréviation de «Davis Lu est-il activé dans Active Directory?». Tant que le système confirmait son statut actif, le code restait inoffensif, jusqu'au 9 septembre 2019, jour de son licenciement. L'absence de Davis Lu a instantanément déclenché la petite «bombe» de code et occasionné un blocage massif des utilisateurs, paralysant l'ensemble des opérations de l'entreprise.
Voilà un élément de plus qui tente à confirmer mon aspiration à ce que des bombes logiques posées par des geeks gauchistes puissent finir par faire bugguer toute l'économie mondiale !
(un jour, je vous parlerai de mon action idéale, à mi-chemin entre Fight-Club et MrRobot, avec des adminsys ou des devops révolutionnaires !)
Non content de démanteler la bureaucratie étasunienne en prenant le contrôle de ses systèmes informatiques stratégiques, Elon Musk et son DOGE proposent de remplacer les fonctionnaires limogés par des logiciels d'IA. Une manière de remplacer la politique par la technique, et la démocratie par le calcul.
C’est le grand martelage, depuis plusieurs années, avec une accentuation depuis plusieurs mois. L’intelligence artificielle, entité aux contours abstraits, serait la réponse à tous nos maux. La promesse d’une vie future marquée du sceau du progrès. Nous serions là face à une « révolution ».
Derrière cette euphorie, il y a une réalité. Matérielle. Celle que les grands entrepreneurs de la tech mondiale, américains en tête, s’évertuent à cacher : l’intelligence artificielle n’a rien d’artificiel. Dans les coulisses, ce sont des centaines de milliers, voire des millions d’ouvriers répartis dans les pays du sud (Kenya, Colombie etc.), ceux qu’on appelle les « travailleurs du clic », qui étiquettent, annotent, modèrent des quantités astronomiques de données. Tout un travail indispensable à l’apprentissage des IA, et sans lequel ces technologies ne pourraient fonctionner.
Comme nous l’explique notre invité, le sociologue Antonio Casilli, ce mécanisme de « capitalisme de plateforme », au cœur de l’économie des GAFAM, participe à faire renaître les monstres d’un passé supposément révolu : colonialisme, racisme, et, avec l’exemple américain, fascisme. Techno-fascisme même, pourrait-on dire : la répression féroce et les expulsions de masse, dans une main, la promesse d’un futur où la technologie améliorera la vie de tous, dans l’autre. Entre les deux, des milliers de personnes broyées par l’administration et renvoyées dans leur pays d’origine. Là où ils pourront rejoindre la cohorte surexploitée et sous-payée des « petites mains de l’intelligence artificielle ». Et ainsi boucler la boucle.
La vague des textes sécuritaires visant à affaiblir le chiffrement et à imposer des portes dérobées dans les applications chiffrées déferle sur le parlement français aussi. Mozilla, aux côtés d’organisations de protections des libertés numériques comme La Quadrature du Net, appelle à bloquer ces dangereuses dispositions. Voici l’e-mail qu'ont reçu Mozilliennes et Mozilliens abonnés aux newsletters de Mozilla.
En bref, l'épisode médiatique vient ouvrir une interrogation : les partis politiques peuvent-ils se permettre de considérer les technologies les plus récentes, et en particulier l'IA générative, comme neutres, alors que les travaux démontrant leur rôle dans la désinformation et les discours de haine s'accumulent ?
Ne nous voilons pas la face : le gouvernement des États-Unis est désormais entre les mains d'un suprémaciste dont le plus gros succès industriel, largement financé par l'État, a consisté à faire exploser des fusées jusqu'à ce qu'elles arrêtent d'exploser.
L'IA donne de fausses informations dans 60 % des cas
Et certains voudraient jeter des classes entières dans cette escroquerie ?
L’Assemblée nationale s’apprête à examiner, à partir de ce lundi, la proposition de loi sur la lutte contre le narcotrafic. Qui prévoit notamment, avec le soutien du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, d’étendre à nouveau l’usage de la surveillance algorithmique, votée il y a dix ans et alors limitée à l’antiterrorisme.
Il faut se passer de voiture pendant un certain temps pour réellement comprendre au plus profond de soi que la solution à beaucoup de nos problèmes sociétaux n’est pas une voiture électrique, mais une ville cyclable.
Nous ne devons pas chercher des « alternatives équivalentes » à ce que nous offre le marché, nous devons changer les paradigmes, les fondements. Si on ne change pas le problème, si on ne revoit pas en profondeur nos attentes et nos besoins, on obtiendra toujours la même solution.
C’est « l’homme providentiel » qu’étudie la science politique. Sinon, pourquoi les évangélistes seraient-ils prêts à croire en un messie adultère ? Pourquoi les partisans de la Constitution auraient-ils foi en l’homme qui se voit en dictateur ? Pourquoi les travailleurs croiraient-ils le président qui a historiquement accordé les plus importantes réductions de taxes aux plus riches ? Pourquoi des immigrants, pour certains liés à des migrants non documentés (et expulsables), se penseraient-ils immunisés s’il accède au pouvoir ? Pourquoi un pan significatif des Afro-Américains adopterait-il l’homme qui a appelé à l’exécution des « Central Park Five » depuis innocentés ?
On est en là. Des comptables dictent les règles à suivre pour accepter ce qui devrait être de droit : l'ouverture, le partage, l'accueil. Et tout cela ne devrait être guider que par une priorité : nos intérêts.
Ils sont à gerber.
#IA : Anthropic supprime discrètement ses engagements pour la construction et la promotion d’IA « de confiance » pris sous la présidence Biden.
Parmi les engagements enlevés de ses pages dédiées à la transparence, ceux de partager des informations relatives à la gestion des risques dans l’industrie et vis-à-vis des gouvernements, ou encore de diffuser ses recherches sur les biais et la discrimination provoquée par les technologies d’IA.
C'est un outil de sécurité indispensable.
A la recherche de solutions contre le démarchage téléphonique intempestif, les députés ont adopté à l’unanimité ce jeudi 6 mars un texte pour instaurer un consentement préalable du consommateur.
Youpi !
Heureusement qu'on a enfin un texte de loi qui redit ce que demande le RGPD depuis 2016 !
https://www.cnil.fr/fr/les-bases-legales/consentement
(au passage, vu que ce texte de loi instaure un consentement préalable, merci de m'expliquer le concept du consentement a posteriori qui était apparemment en vigueur jusque là, ça m'intéresserai de savoir)
Mais c'est pas grave, ça me donnera toujours un argument de plus à donner à de pauvres gens qui peuvent rien y faire au bout de leur téléphone (quand ce n'est pas une boite vocale perfectionné comme sur lesquels je tombe souvent ces derniers temps)
Ou alors, j'essaie de menacer les commanditaires si tant est qu'on arrive à savoir qui est derrière (ou avoir une vraie boîte et non un faux nom comme ce fut le cas lors de mon dernier appel à partir d'un 06, ce qui est aussi illégal au passage).
Je suis un peu acerbe, je le sens bien, mais sous l'apparence d'une bonne nouvelle, c'est juste la démonstration par l'absurde de la déconnexion de nos dirigeants (et d'une forme de populisme qui vise à satisfaire sa clientèle sans absolument rien faire concrètement derrière)