Transition écologique, lutte contre la pauvreté, réforme des retraites : il est une data qui permet de justifier toutes les inactions et les rigueurs... Mais c’est le chiffre de la dette publique, bien sûr !
La dette publique. C'est magnifique en fait.
Et les avantages fiscaux pour les plus riches le sont encore plus.
En effet, la suppression de l'ISF et la mise en place d'une flat-tax retirent 5 milliards d'€ par an de recettes pour le budget de l'État. Et parce qu'il faut continuer à assurer les services publics, ces 5 milliards sont abondés via de la dette publique sur laquelle l'État paie des intérêts.
Or, cette dette publique est en général la propriété des plus riches (sous la forme de produits de placements financiers). Qui reçoivent donc les intérêts de la dette.
Oui, vous voyez le truc.
En fait, l'État fait cadeau au plus riche via les exonération et en contrepartie finance les plus riche via les intérêts de la dette. C'est ce que l'on appelle du win-win !
Et qui en paie le prix ? Les plus pauvres qui subissent concrètement les affres de l'austérité.
De toute beauté, vous dis-je.