Alors que l’hôpital se meurt, l’industrie pharmaceutique vend ses médicaments de plus en plus chers.
Loin de se calmer, la fuite en avant dans le prix des nouveaux médicaments semble s’accélérer, avec des traitements chiffrant parfois à plusieurs centaines de milliers d’euros, financés par la sécurité sociale.
Et le (prix des médicaments)[https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/le-cout-pour-la-societe/comment-est-fixe-le-prix-d-un-medicament-et-comment-les-industriels-parviennent-a-l-influencer/] est fixé avec un cadre réglementaire mais largement affaibli par le lobbying des industries du médicament.
Au final, ce sont des entreprises qui se goinfrent sur le dos de notre Sécurité Sociale, qui dérembourse de plus en plus, ce qui fait que, in fine, seuls les plus riches peuvent se payer leurs traitements ou tout le monde mais on creuse ainsi la tombe de notre système de santé.
Bref, les #BigPharma nous tuent par avidité.
Comment les grandes entreprises exploitent notre santé à leur(s) profit(s) sans aucune vergogne...
Novartis va donc faire une loterie pour sauver la vie de 100 bébés à qui la société offrira leur médicament à 2 millions d'€.
2 millions d'€, ce n'est même pas le prix que ça coûte à produire, ou le coût en recherche et développement. C'est tout simplement un prix fixé suivant le bénéfice pour les malades. Autrement dit, la société fixe le prix de la vie des malades pour s'en mettre plein les poches.
C'est d'autant plus anormal que ce médicament a été financé et soutenu par le Généthon, le laboratoire de thérapie génique porté par l'AFM Téléthon. Ce sont donc vos dons qui permettent à Novartis de monnayer la vie des patients et d'en conserver cette rente pendant des années grâce aux brevets que vous avez financé.
Rente, chantage, brevet, santé. Le capitalisme dans sa plus belle expression
Principal architecte du projet Health Data Hub, Jean-Marc Aubert, patron de la Drees, quitte le service public pour rejoindre à nouveau la société Iqvia, leader mondial de l’exploitation des données de santé.
Parce qu'en plus, le monsieur en question était chez Iqvia auparavant. Ça pue réellement le conflit d'intérêt puissance 20.
Et histoire d'en rajouter une couche, il faut savoir que ce Health Data Hub est hébergé par Microsoft.
Et que ce ne sont que les premiers soucis...
Bref, les données de santé sont une future mine d'or que ne manquerons pas d'exploiter les databrokers (et les banques, et les assurances ...)