On ne peut pas demander à tout dématérialiser sans traiter tous les cas particuliers. Un gros boulot est attendu de la part des administrations ...
Initialement, le concept était parfaitement sérieux : ne pas dépendre d’un autre État pour le numérique, au sens large. On parlait aussi bien des infrastructures que des logiciels. Quand on voit notre dépendance à certains outils, il est vrai que la question se pose. Par ailleurs, vouloir rompre une dépendance est toujours bénéfique à l’innovation et à l’économie.
Sauf que ce concept, porté par des Tech qui savaient de quoi ils parlaient, a été récupéré par des politiques et là, c’est le drame absolu.
On peut commencer par un constat général avant de se pencher sur les spécificités du contexte politique qui agite l’actualité française depuis dimanche.
La tech est un allié objectif de la propagation des valeurs véhiculées par l’extrême droite.
Quand on choisi de parler de libre plutôt que d’open source, c’est pour insister sur les aspects politiques et philosophiques, plus que sur le modèle de développement. C'est une façon de signifier que ce qui importe, ce n’est pas le logiciel, mais l’humain. Cette logique, quand on en déroule les implications, explique les compromis faits par les licences libres plus ou moins permissives. Pourtant, elle semble se heurter fermement à des limites arbitraires dans la pensée libriste majoritaire, que cette présentation se propose de remettre en question pour parler clairement d'émancipation.
Je suis intéressé par les questions du numérique éthique ; j'en fais part depuis longtemps. Le terme "éthique" ne me satisfaisait que très moyennement. J'estimais ça mieux que "responsable", mais ça matchait pas.
Par les discussions avec un ami (engagé sur le projet #Yunohost) et par cette vidéo
https://video.passageenseine.fr/w/aMgtihUgmjnLfzqCSM4cEG de la conf de @p4bl0 à #PSES2024, je comprends mieux l'importance du terme "émancipateur·trice" et les enjeux liés (mieux vaut tard que jamais). Merci de me faire grandir !