Et #ÉdouardPhilippe voudrait faire le second tour fin juin, sans prendre en compte les conditions que nous connaissons aujourd'hui.
Alors que les #ÉlectionsMunicipales sont considérées par les électeurs comme la plus légitime, le gouvernement a réussi à limiter la participation des citoyens au premier tour en le maintenant la veille du confinement, à l'encontre même des recommandations sanitaires qu'ils nous demanderaient de suivre le lendemain.
Ajoutons à ça des candidats éliminés au premier tour alors qu'ils pouvaient porter des projets cohérents avec #LeMondeDaprès...
On ne peut pas jouer avec la démocratie pour des histoires de délais et d'urgences. Il est surtout urgent de voter pour des projets cohérents avec ce que l'on vit, proche de nos attentes et de nos besoins.
À l'issue d'un second tour fin juin, nous sommes assurés d'avoir des équipes municipales illégitimes aux yeux de la plupart des citoyens.
Nous devons prendre le temps d'avoir de véritables débats politiques sur ce que nous voulons maintenant. L'urgence du gouvernement ne vise qu'à éviter tout prise en compte du changement et de nous évincer, nous, citoyens, encore un peu plus du jeu démocratique qui soutient notre pays.
Ah, enfin une décision sage et logique : on ne peut décemment pas mener une campagne politique tout en étant ministre. J'espère que l'exemple sera suivi.
Tout roule tellement bien au gouvernement qu'il va avoir le temps de se présenter aux #Municipales2020.
Non, mais sérieusement ?
Une coalition de 124 organisations appelle les candidats aux élections municipales de 2020 à s'engager contre la reconnaissance faciale à des fins sécuritaires. L'accepter, c'est abolir l'anonymat dans l'espace public, préviennent-elles.
Le premier tour des élections municipales sera un baptême du feu pour La République en marche, moins implantée au niveau local. Mais une circulaire expliquant aux préfets comment classer politiquement les candidats pourrait contribuer à limiter les dégâts, en apparence.
La nouveauté dans cette circulaire, c’est que les préfectures feront cette classification “seulement dans les communes de 9 000 habitants et plus” (ainsi que dans les sous-préfectures), et non plus à partir de 1 000 habitants, comme aux dernières municipales. Un électeur sur deux ne sera pas comptabilisé dans les résultats nationaux
Les électeurs ruraux négligés, non comptabilisés. Ce n'est plus une fracture, c'est de la discrimination électorale !