Aux opposants à ses contre-réformes libérales, Emmanuel Macron rétorque qu’ils n’ont qu’à « essayer la dictature ». De l’Élysée à la place Beauvau, on exalte l’usage « légitime » de la violence contre les manifestants et l’on nie vigoureusement le caractère systémique des violences policières. Pendant ce temps, les avocats jettent leurs robes dans les tribunaux, aux pieds de la garde des Sceaux. Arié Alimi n’a pas choisi le droit par vocation : cet avocat de 42 ans s’est pourtant imposé comme une figure de la défense des libertés publiques et du combat contre l’impunité des auteurs de violences policières. Interview.
Une interview intéressante d'Arié Alimi, l'avocat de Taha Bouhafs notamment qui explique donc comment, sous nos yeux, une « démocratie autoritaire » prend corps.