Ah OK.
Bon, la formation des policiers n'était pas top, il y a encore beaucoup trop de bavures, de mauvaises appréciations, de dérapages, de blessés et de morts.
Du coup, le gouvernement a une idée géniale : recruter des civils qui seront habillés comme des policiers, armés comme des policiers mais avec une formation d'un mois.
#WhatCouldGoWrong ?
L'enquête de Mediapart sur les pratiques policières lors des manifestations. L'objectif des autorités est limpide : mettre la pression sur les manifestants par des manœuvres agressives, sans fondement, sans avertissement, interpeller, frapper et menacer et donc instiller la peur chez les citoyens qui souhaiteraient légitimement manifester leur mécontentement.
En clair, faire taire les voix des citoyens par la violence.
Nous voilà prévenu. Si jamais on devait continuer à filmer les #ViolencesPolicières, les autorités trouveront un autre moyen de nous en empêcher.
Bienvenue en #démocrature ...
En résumé ? Droit dans ses bottes, "circulez, y'a rien à voir".
Le ministre de l'Intérieur s'explique devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, après dix jours entachés par des violences policières et des manifestations contre la proposition de loi "sécurité globale".
Ça veut donc dire qu'avec l'article24 #LoiSécuritéGlobale, il n'y aurai pas eu de saisine de l'IGPN, donc pas d'enquête... Bref, on tabasse discrétos et personne n'a à y regarder...
Ce sont des actes individuels. Il n'y a pas de racisme systémique. C'est juste accepté, non dénoncé, non puni, et c'est inscrit dans les moeurs. Mais sinon, ça va...
Un brigadier-chef lanceur d’alerte et plusieurs centaines de documents internes permettent à StreetPress de révéler un système de maltraitance raciste dans les cellules du tribunal de Paris.
Ok. Les forces de l'ordre qui manifestent devant le siège de RadioFrance parce que le ministre leur a interdit une technique meurtrière.
Moi, ça me fait peur, en fait.
La police continuera d’utiliser la clé d’« étranglement » en attendant une technique de substitution
On a pas fini d'avoir des bavures policières ...
« Dans l’attente de la définition d’un nouveau cadre et dans la mesure où les circonstances l’exigent, la technique dite de l’étranglement continuera d’être mise en oeuvre »
On va donc attendre le nouveau cadre, les solutions de remplacement, les décrets..
« la technique dite de l’étranglement continuera d’être mise en oeuvre avec mesure et discernement et sera remplacée au fur et à mesure de la formation individuelle dispensée »
Et en plus, il faudra attendre que les formations individuelles de tous les agents des forces de l'ordre !?
"Aujourd'hui on leur dit qu'ils [les forces de l'ordre] sont racistes, qu'ils sont violents. Ils prennent ça pour une agression et sont blessés dans leur amour propre."
Du coup, ils ripostent, tirent au LBD à bout portant et font une clé d'étranglement.
Légitime défense.
Alors, en fait, oui c'est interdit mais les Forces de l'Ordre pourront continuer à la pratiquer.
Ou alors, la solution pour satisfaire ministre et syndicats policiers, serait de maintenir l'interdiction "la clé d'étranglement" mais d'appeler cette technique "prise par l'arrière" qui restera, elle, pour le coup, autorisée.
ARE YOU FUCKING KIDDING ME ?
" l'indépendance de la justice "
Décryptage du rapport cité par #Castaner prouvant notre amour de la police.
TL;DR : c'est une étude qui pourrait porter le label #Raoult
"85% des français ont une image positive de la police" selon une enquête universitaire conduite auprès de dizaines de milliers de personnes que C.Castaner cite en boucle
Je suis allé jeter un oeil au rapport en question et c'est pas joli-joli
https://interieur.gouv.fr/fr/content/download/122607/983701/file/enquete-nationale-sur-la-qualite-du-lien-entre-la-population-et-les-forces-de-securite-interieure-eqp-19.pdfTout d'abord, pas de spécialistes de la Police ou des relations police-population dans l'équipe qui a réalisé l'enquête. Ca peut sembler sans importance mais ça ne l'est pas : un·e chercheur·se qui travaillerait sur le sujet n'aurait jamais adopté un tel questionnaire...
Car le questionnaire ne porte que sur l'image de la Police, sans une seule question sur les relations effectives des enquêté·e·s avec celle-ci (on ne sait pas s'ils et elles ont été victimes d'acte de délinquance, ont subi des contrôles policiers, etc...)
Autant d'éléments qui auraient été nécessaires pour analyser les résultats.
Et sur ce registre de l'image, il n'y a évidemment aucune question dérangeante sur le racisme, les violences, le tutoiement, etc.Mais le principal problème est ailleurs : l'enquête a été conduite auprès d'un panel de 48 134 personnes... dont le recrutement s'est appuyé sur des policiers et des gendarmes !!!
Si je comprends bien la présentation méthodo dans le rapport, pour faire partie du panel, il fallait venir s'inscrire dans un commissariat, une gendarmerie ou en préfecture.
J'ai déjà vu des enquêtes biaisées, mais là c'est champion du monde !D'autant plus que seulement 1/4 de celles et ceux qui s'étaient inscrit·e·s ont donné suite en répondant au questionnaire (18% des ouvriers, 33% des cadres). On peut imaginer que ce n'était pas celles et ceux qui étaient les plus critiques vis-à-vis des forces de l'ordre !
Quand on demande au porte-parole du ministère de l'Intérieur comment justifier que, selon le CNRS, une personne de couleur noire en France a six fois plus de chances d'être contrôlée par la police et qu'il répond : "il n'y a pas de contrôles au faciès et c'est ce qu'on apprend dans les écoles de police", c'est un bel exemple de déni, non ?
Couvre-feux, contrôles policiers multiples, toute-puissance de l’administration, emballement de l’industrie technosécuritaire : la pandémie de Covid-19 se traduit, en France, par un contrôle accru des populations, suspectées par principe de ne pas participer à la « guerre » contre le virus.
Rien de tel qu'un petit récapitulatif pour voir que ça part sérieusement en cacahuète.
Aux opposants à ses contre-réformes libérales, Emmanuel Macron rétorque qu’ils n’ont qu’à « essayer la dictature ». De l’Élysée à la place Beauvau, on exalte l’usage « légitime » de la violence contre les manifestants et l’on nie vigoureusement le caractère systémique des violences policières. Pendant ce temps, les avocats jettent leurs robes dans les tribunaux, aux pieds de la garde des Sceaux. Arié Alimi n’a pas choisi le droit par vocation : cet avocat de 42 ans s’est pourtant imposé comme une figure de la défense des libertés publiques et du combat contre l’impunité des auteurs de violences policières. Interview.
Une interview intéressante d'Arié Alimi, l'avocat de Taha Bouhafs notamment qui explique donc comment, sous nos yeux, une « démocratie autoritaire » prend corps.
l'argument consiste à brandir comme une excuse la grande brutalité – qui est réelle – d’une partie des manifestants. Cette rhétorique a ceci de dangereux qu’elle crée un parallèle entre la violence des uns et des autres, quand les forces de l’ordre devraient en avoir le monopole, certes, mais également la maîtrise.
Les forces de l'ordre sont entraînées à agir et réagir. Les violences policières ne sont pas des violences de policiers. Il s'agit d'une violence systémique, voulue, réfléchie et assumée.
#TraduisonsLes
"Arrêtez de filmer les #ViolencesPolicières"
Parce qu'Édouard Philippe ne porte aucune critique sur l'acte. Il critique une "image", soit une représentation, un témoignage.
Ce qu'Édouard Philippe veut combattre, ce sont ces images, et non les #ViolencesPolicières
La vie après un tir de LBD.
Tu parles d'une vie...