La CGT Pierre Fabre, un des syndicats, représentatif au sein du groupe pharmaceutique tarnais, conteste, dans un communiqué, le soutien de l'entreprise au projet autoroutier. Il demande à la direction de s'en désolidariser.
Tout doit disparaître... sauf l'autoroute.
Les Émirats Arabes Unis ont leur #COP28, nous, ici, on a droit à une COP territoriale.
Même bullshit d'un bout à l'autre de la planète, du mondial au local.
Flyer / Agenda Lauragais sans bitume
- «1978» Confidences gesticulées de la Famille Goldini
Dimanche 3 décembre 2023 à 17h30 à la salle des fêtes de Loubens Lauragais (31460)
Réunions d'informations du collectif
- Lundi 4 décembre 2023 a 19h a la Base, 141 rue de Lespinet à Toulouse
- Jeudi / décembre 2023 a 20h30 a la salle de fêtes de Teulat, lieu-dit «En pugnères»
- Mercredi décembre 2023 a 20h30 a la Halle centrale de Caraman
Manif/Action Journée contre le Béton et le Bitume
Samedi 9 décembre 2023 a 14h
Lieu a découvrir très vite
A69 et A154, même combat !
Pour une conjoncture des luttes anti-routières !
Lisons nos confrères du Journal d’ici : « De même que les Palestiniens sont d’abord victimes du Hamas, le désenclavement du bassin Castres-Mazamet est devenu l’otage des écoterroristes. » Rien de moins. L’hebdomadaire régional en question est détenu par Pierre Fabre, fondateur local d’un groupe pharmaceutique et grand promoteur de l’autoroute A69 devant relier Castres et Toulouse : ceci explique sans doute cela. Quelques jours plus tôt, après que des militants écologistes ont mis fin à une longue grève de la faim — et, pour certains, de la soif —, une mobilisation réunissait 10 000 manifestants. Elle a donné lieu à la création, éphémère, d’une ZAD pour empêcher la réalisation dudit projet autoroutier en région Occitanie. L’économiste et militante altermondialiste Geneviève Azam, soutien des Soulèvements de la Terre et autrice, en 2019, d’une Lettre à la Terre, suit de longue date ce projet inutile et imposé. Elle nous raconte.
C’est le projet qui cristallise toutes les tensions mais aussi l’opposition entre deux visions de l’avenir : l’autoroute A69 qui devrait relier Toulouse à Castres.
Près de 2000 scientifiques ont appelé Emmanuel Macron à renoncer à ce projet “délétère et injustifiable”, plusieurs institutions environnementales ont donné des avis défavorables, des dizaines de personnes ont mis leur vie en danger, d’autres ont passé des semaines entières perchés dans des arbres pour empêcher qu’on les abatte, des milliers d’opposants se sont mobilisés, 61% des habitants dans le Tarn et la Haute Garonne seraient favorables à l’abandon de l’autoroute et pourtant le gouvernement ne veut rien entendre et annonce que l’A69 ira “jusqu’à son terme” ! En dépit de toutes ces alertes, des recours en justice toujours en attente, tout est fait pour accélérer le chantier. Quitte à déloger les grimpeurs des arbres, à les mettre en garde à vue, à violenter des militants pacifistes ou encore à arroser des manifestants de lacrymogènes et de grenades de désencerclement pour déloger une ZAD lors de ce week-end de mobilisation.
Jusqu’où ira le passage en force ? S’il ne peut pas y avoir de dialogue démocratique sur un projet qui concentre autant d’oppositions alors comment imaginer la suite pour tous les autres projets polluants ? Tous les autres débats qui vont être créés par la transition écologique ?
Les activistes, à l’image du médiatique Thomas Brail, ne demandent qu’une chose : une suspension des travaux le temps de mettre en place une médiation et de mener une expertise socio-économique indépendante. 2 processus qui pourraient mener à un moratoire, une consultation publique ou un référendum local. Référendum auquel 82% des habitants impactés seraient favorables.
Alors que raconte la lutte contre l'autoroute A69 ? Pourquoi ce projet est-il tant décrié ? Quels sont les arguments pour le mener jusqu’au bout ? Et que s’est il joué lors de ce week-end de mobilisation ? Réponses dans ce décryptage reportage de Paloma Moritz.