Les révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux. On aimerait railler cette rhétorique ridicule si seulement elle n’avait pas pour origine une manœuvre politique de diversion et pour conséquence l’extension toujours plus dangereuse de la censure et du contrôle de l’information.
Wikimédia tente de jouer les insiders au sein de l'Observatoire de la haine en ligne. Sur un malentendu, ça pourrait marcher.
C'est pas plus mal qu'il y ait une voix un peu discordante qui puisse s'y exprimer !
Adoptée en seconde lecture par les députés le 22 janvier, la loi « Avia » contre la haine en ligne suscite de nombreuses oppositions. Associations, partis politiques et institutions dénoncent un texte contre-productif, qui pourrait conférer encore plus de pouvoir aux grandes plateformes. Et les inciter à la censure.