Il existe une fâcheuse tendance à penser l’animation comme une activité dépolitisée (cf Histoire de la dépolitisation de l’animation socioculturelle). Si on considère que l’animation a un lien avec l’éducation populaire, alors on ne peut s’en satisfaire. Mais au-delà de dénoncer et éventuellement politiser ses propres pratiques, comment agir ?
Les formations initiales à l’animation sont le plus souvent totalement dépolitisées, et beaucoup d’animateurices pensent qu’être « professionnel·le » revient à être « neutre ».
« Animons ! Avec joie et ambition » regorge de ressources intellectuelles, théoriques et pratiques pour voir et pratiquer autrement le métier d’animateurice : pour se donner les moyens de l’exercer avec une visée sociale de dévoilement/conscientisation des dominations et des inégalités et d’accroissement des capacités démocratiques individuelles et collectives.
Une infographie par mois pour comprendre, simplifier et transmettre une initiative qui tend vers un monde plus humain et écologique.
Le 28 septembre dernier, Gabriel Attal annonçait l’instauration d’un stage obligatoire pour les élèves de seconde. Syndicats et associations dénoncent une mesure contre-productive, entre imposition du SNU (Service national universel) et pénalisation des élèves les plus précaires.
Quelle surprise (non.)
"Les regroupements permanents tels que les classes de niveau sont inefficaces", atteste une note (PDF) de 2023 du programme IDEE (Innovations, données et expérimentations en éducation). En plus de se sentir stigmatisés, les élèves du groupe le moins performant sont, souvent, moins stimulés par leurs professeurs que s'ils étaient mélangés aux autres. "Il existe un effet caméléon un peu pervers : l'enseignant finit par baisser ses attentes vis-à-vis des élèves faibles, s'adressant à eux par rapport à leur niveau tel qu'il est", relève Patrick Rayou, professeur de sciences de l'éducation à l'université Paris 8.
C'est vrai qu'il faut du savoir pour faire bien. C'est pour ça qu'il est bon de savoir que faire des classes de niveau comme le propose #Attal est absurde (et c'est largement documenté)
L’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) en éducation a engendré des espoirs infondés et donné lieu à certaines innovations technologiques sans fondement pédagogique. Si certains usages pédagogiques des TIC permettent un apprentissage amélioré par la technologie (Laferrière et al, 2014), d’autres placent la personne apprenante dans une situation de consommation passive ou guère interactive. Dans cet article, nous analysons les limites des approches techno-centrées dans le processus d’intégration des TIC et introduisons une démarche réflexive basée sur une approche qui vise l’amélioration des apprentissages.
Voilà ! le livre co-réalisé par un ami et 3 de ses collègues et illustré par Lise Desportes
"Une autre école est possible"
sur les écoles du 3ème type (pédagogie Bernard Collot, largement inspiré de la pédagogie d'Élise et Célestin Freinet) va bientôt sortir !
Apprendre en coopérant, entre enfants de différents âges, sans posture de domination, c'est possible. Cyriaque et ses collègues vous expliqueront tout dans ce manuel illustré !
(Bon, après, c'est sûr, on est un peu loin de la vision de l'école portée par #Macron et #Attal ...)
Plutôt que d'amalgamer tout un tas de solutions techniques portant atteinte à la vie privée, de solutions de censure, de blocages qui ne toucheront de toute façon que les sites les plus visibles, ne serait-il pas plus intelligent d'offrir une réelle éducation sexuelle à ces jeunes plutôt que les laisser découvrir ces aspects via des intermédiaires que l'on sait néfastes ?
Alors, oui, pondre des outils, mettre en place des murs et ficher tout le monde est tellement plus facile que d'éduquer, informer, discuter autour de ce qui reste, finalement un tabou : le sexe.
Les méthodes de recrutement dans l'#ÉducationNationale.
On va pas se mentir, ça se voit que nos dirigeant⋅e⋅s ont pour but de détruire l'école publique et gratuite ?
Très intéressant article sur l'éducation au numérique avec un début de réflexion sur qui éduque-t-on, et à quel numérique, pourquoi... et pour quoi ?
Un ami participe à l'écriture d'une BD sur ses pratiques pédagogiques dans le cadre d'une "école du 3ème type" (basée sur les préceptes de Bernard Collot).
Les co-auteurs et l'illustratrice partagent les planches au fur et à mesure de l'avancée du livre
À déguster sans attendre :)
Non, ce n'est pas de la science-fiction, ce n'est pas Equilibrium ou Brave New World...
C'est aujourd'hui, chez nous. Et ça parle de Ritaline, d'Adderall et de pauvres enfants qui ont le tort d'être vivant ...
Blanquer ferme les yeux sur tous les problèmes de l'éducation nationale exacerbés par cette crise du #coronavirus ...
Les auteurs de cette tribune s’inquiètent des « risques d’une accélération de l’intrusion numérique dans nos vies, dont l’école offre un observatoire édifiant ». Plutôt que soutenir les industriels du numérique éducatif, il s’agirait de « défendre le service public, seul vecteur de l’égalité émancipatrice hors de la sphère marchande ».