Derrière les prouesses de l’intelligence artificielle, il y a en réalité une armée de travailleurs de l’ombre. À Madagascar, près de 100 000 personnes cliquent chaque jour pour entraîner les algorithmes des géants du numérique du monde entier.
Payés quelques centimes, sans contrat ni protection sociale pour certains, ils nourrissent depuis Antananarivo les IA de #Google, #Amazon ou #ChatGPT. David, père de trois enfants, enchaîne les micro-tâches depuis son salon, entre deux services de son snack de quartier. Elina, 25 ans, salariée d’une entreprise locale, fait partie des rares à bénéficier d’un contrat et d’un bureau moderne. Dani, lui, travaille seul. Pour accéder aux plateformes interdites dans son pays, il a dû acheter un compte étranger. Malgré ses maigres revenus, il rêve d’indépendance et d’une maison à construire pour sa famille. Un secteur fragile, à la fois vitrine d’opportunités pour une jeunesse connectée et miroir d’une nouvelle exploitation mondiale. Tandis que le gouvernement déroule le tapis rouge aux investisseurs étrangers, certains ingénieurs malgaches inventent leurs propres solutions, comme Fitahiana et Fahasoavana qui ont conçu une application d’IA agricole pour détecter les maladies des plantes. Entre survie, débrouille et innovation, plongée dans les coulisses méconnues de l’intelligence artificielle, à travers un pays devenu à la fois usine du clic et laboratoire d’avenir.
Pour la Commission nationale de l'information et des libertés, le géant américain de la distribution en ligne a mis en place un "système de suivi de l'activité et des performances excessif".
32 millions d'€ d'amende. On pourrait dire "ouah!". Sauf que ...
D’après le cabinet Insider Intelligence, le chiffre d’affaires d’Amazon en 2023 pourrait atteindre 746,2 milliards de dollars
32 millions d'€ représente ainsi l'équivalent de 0,015 jours de CA, soit 0,37 heures ou encore 22 minutes et demi d'activité commerciale.
Il y a tout de même un problème quand on sait que le plus gros de l'empreinte énergétique de l'high-tech est dans la fabrication plus que dans l'utilisation...
Les pouvoirs publics devraient être fermes par rapport à ce gâchis.
Amazon dénonce une vendetta
Bouh, c'est rien que la faute des syndicats, de la justice, de l'administration ...
C'est mal barré pour un peu de remise en cause apparemment...