Ouf, nos téléphones ne nous écoutent pas !
Mince... Tout ça, c'est juste grâce au profilage...
La liste des fuites du moment par Aeris, avec les données impactées.
GG
Voici de nouveaux problèmes en Europe pour Microsoft. Une organisation de défense des droits numériques a déposé deux plaintes contre le géant informatique, l’accusant de collecter et d’exploiter les données des enfants utilisant Microsoft 365 Education, sans leur consentement. Des accusations particulièrement graves car elles impliquent des mineurs dont les données bénéficient de protections supplémentaires selon les règlements européens en vigueur.
Dans le sillage de la pandémie, les écoles de l'Union européenne ont commencé à mettre en place des services numériques pour l'apprentissage en ligne. Si ces efforts de modernisation sont les bienvenus, un petit nombre de grandes entreprises technologiques ont immédiatement tenté de dominer l'espace - souvent dans l'intention d'habituer les enfants à leurs systèmes et de créer une nouvelle génération de futurs clients "fidèles". L'une d'entre elles est Microsoft, dont les services 365 Education violent les droits des enfants en matière de protection des données. Lorsque les élèves ont voulu exercer leurs droits en vertu du GDPR, Microsoft a déclaré que les écoles étaient le "responsable du traitement" de leurs données. Or, les écoles n'ont aucun contrôle sur les systèmes.
L'année dernière, les grandes entreprises technologiques (Alphabet, Amazon, Apple, Meta et Microsoft) ont reçu environ 3,04 milliards de dollars d'amendes pour avoir enfreint les lois des deux côtés de l'Atlantique. Sept jours et trois heures après le début de l'année 2024, elles avaient déjà engrangé suffisamment de recettes pour tout rembourser.
Il a suffit d'une seule semaine en 2024 pour que les GAFAM aient assez d'argent pour payer toutes leurs amendes de 2023.
7 jours.
Les 358 restants serviront à se faire du pognon illégalement.
La discrimination assistée par ordinateur
Ce n'est pas une surprise me direz-vous. Mais c'est toujours bon de comprendre pourquoi !
Nom, prénom, situation de demandeureuse d'emploi et numéro de sécurité sociale de 10 millions de personnes dans la nature.
Des données personnelles de dix millions de demandeurs d’emploi dérobées
Un important prestataire de Pôle emploi a été victime d’un « acte de cyber-malveillance », a annoncé l’établissement public.
Des données personnelles d’environ dix millions de personnes inscrites à Pôle emploi ont été dérobées après un « acte de cyber-malveillance », a annoncé l’établissement public ce 23 août. D’après les informations du Parisien, Majorel, spécialiste de la relation client à qui est sous-traitée la numérisation de documents envoyés par les demandeurs d’emploi, a ainsi été touché par un vol de données.
Les « nom et prénom, le statut actuel ou ancien de demandeur d’emploi ainsi que le numéro de sécurité sociale pourraient être concernés », écrit Pôle emploi, qui assure qu’en revanche les « adresses e-mail, numéros de téléphone, mots de passe et coordonnées bancaires » n’ont pas été compromis. Le nombre de personnes concernées est gigantesque : il pourrait atteindre dix millions, dont l’ensemble des personnes « qui étaient inscrites à Pôle emploi en février 2022 et celles en cessation d’inscription depuis moins de douze mois à cette date-là ».
Vigilance face aux démarchages
Si Pôle emploi assure que le piratage n’aura aucun impact sur les versements d’indemnisations ou le traitement des dossiers, la nature des données dérobées en fait un outil précieux pour des escrocs, qui pourraient les utiliser pour démarcher avec précision des personnes figurant dans ces fichiers. Pôle emploi demande aux personnes qui pourraient être concernées « de rester vigilant[e]s face à tout type de démarche ou proposition qui pourrait paraître frauduleuse » ; l’établissement public doit prévenir individuellement toutes les victimes du vol.
Un signalement a par ailleurs été effectué par l’établissement public auprès de la CNIL, le gendarme de la vie privée, et une plainte doit être déposée dans les jours à venir.
TL;DR : je vous résumé l'affaire en deux phrases :
- puis-je utiliser #GoogleAnalytics ?
- non.
Aaaaah ! Enfin un outil pour nettoyer son compte #facebook ! J'attendais ça depuis longtemps (et je vois que malgré mes +/-100h de nettoyage, il me trouve encore des merdes partout !
Tout est prêt techniquement pour que Facebook, Google, Microsoft (via Linkedin) récupèrent des informations de santé... Juste pas toutes à la fois.
Ce ne sera apparemment pas bien compliqué de les rendre accessibles volontairement...
TL;DR : #microsoft est de droit américain, ses données sont accessibles au gouvernement US.
Fuck le #RGPD
"Les données de consommation fines peuvent révéler des informations sur la vie privée (...). Il est donc essentiel que les clients puissent garder la maîtrise de leurs données", relève la Commission nationale de l'informatique et des libertés, mardi.
Voilà.
3 astuces utilisées par Google sur Chrome pour vous pister même sans cookies ou toute autre solution de blocage installée par vos soins.
Bref, #Google veut vous pister. Il y arrivera d'autant plus facilement que vous utiliserez leurs outils : ainsi, leur navigateur Chrome envoie systématiquement un identifiant unique lors de l'installation du navigateur !
Banissez #Chrome !
Deux domaines font saliver les géants de la tech américains plus que tout : la finance et la santé. Deux gigantesques réservoirs de croissance, jusqu'à présent préservés de leurs appétits par les réglementations sectorielles. L'assaut est lancé.
Je l'annonce depuis toujours : les données personnelles ne sont qu'au début de leur exploitation, les vrais assaillants fourbissent leurs armes.
L'assaut sera dur et nous sommes clairement en infériorité face aux mastodontes de la finance et de la santé. Parce que les GAFAM ne seront que les mercenaires de ces entreprises qui nous gouvernent.
Nouveau scandale pour les applications de rencontre. Une agence gouvernementale norvégienne les accuse de ne pas respecter la loi en partageant les données des utilisateurs avec d'autres entreprises, sans leur consentement.