Google vous emmerde.
Cordialement.
Fichiers de suivi des cas contacts, application de traçage, drones et caméras... Marie-Laure Denis met en garde contre les excès de cette surveillance, dans un entretien au « Monde ».
La France et les instances juridiques de l’Union européenne, doivent se réveiller face aux risques de fuite des données à l’étranger posés par la dépendance de plus en plus prégnante aux GAFAM des systèmes informatiques de nos administrations publiques, notamment en matière de santé. Les gouvernements sont aujourd’hui sous la pression de l’opinion. Ils doivent proposer « une troisième voie pour garantir un avenir numérique compatible avec nos démocraties » comme le réclament dans cette tribune-pétition de nombreux professionnels de la santé et du numérique et des parlementaires. Un lien est en ligne pour la signer.
Entretien avec quatre hackers éthiques taïwanais autour des questions de traçage numérique et de civic tech à l’heure de la pandémie.
La collecte et le traitement des données à caractère personnel de la nature de celles mentionnées au I de l'article 6 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée relatives à la prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l'appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l'orientation sexuelle ne sont possibles qu'en cas de nécessité absolue pour les seules fins et dans le strict respect des conditions définies au présent décret, dans les limites des nécessités de la mission au titre de laquelle elles sont collectées. Elles ne peuvent être saisies que dans la zone mentionnée au V de l'annexe au présent décret. Il est interdit de sélectionner une catégorie particulière de personnes à partir de ces seules informations.
OKLM, la police aura donc un fichier permettant d'enregistrer les orientations politiques, religieuses, sexuelles, syndicales ou de santé...
Bref, toutes les données hyper-sensibles seront enregistrables dans un fichier policier...
Hecto Balderas, procureur général du Nouveau-Mexique (États-Unis), a poursuivi Google, ce jeudi, affirmant que le géant utilise sa gamme de produits éducatifs pour espionner les enfants et leurs familles.
Le procureur général de l'État américain a déclaré que #Google happait les données des étudiants, récoltant ainsi leurs données de localisation, les historiques de navigation, leurs enregistrements audio ainsi que toutes autres informations personnelles à leur insu et sans l'autorisation de leurs parents.
des élèves, des chômeurs, des utilisateurs de Chrome ou des services Google, des visiteurs de sites utilisant #Analytics etc etc.
3 astuces utilisées par Google sur Chrome pour vous pister même sans cookies ou toute autre solution de blocage installée par vos soins.
Bref, #Google veut vous pister. Il y arrivera d'autant plus facilement que vous utiliserez leurs outils : ainsi, leur navigateur Chrome envoie systématiquement un identifiant unique lors de l'installation du navigateur !
Banissez #Chrome !
Reconnaissance faciale dans le tram de Nice, géolocalisation dans les rues de Lannion et commerce des données par La Poste. Dans son livre-enquête, le journaliste Olivier Tesquet raconte comment la France bascule dans le capitalisme de surveillance.
Pas scoop.
En juin dernier, la mairie de Lannion (Côtes-d’Armor) annonçait vouloir équiper la ville de capteurs à smartphones capables de suivre à la trace les trajets exacts des piétons. Depuis, plus un mot sur la question. L’expérience a-t-elle seulement eu lieu ? Reportage.
Tranquille, la mairie a laissé une boîte connaître tous les déplacements de ses habitants.
Cédric 0 veut un débat apaisé... mais il est déjà biaisé !
Le plus grand réseau social au monde a admis collecter des informations sur l'emplacement de ses utilisateurs, quand bien même ces derniers désactivent les données de localisation.
Bah voui. Et pourquoi pas, tiens ? Bon, ils risquent une amende de 3% de leur CA annuel. Un jour. Peut-être. Mais si ça se trouve, en acceptant leurs CGU, on accepte qu'ils le fassent.
Bref. Virez l'application Facebook de vos smartphones !
(-ou virez Facebook tout court, hein !-)
Au travers d’un arrêté publié en pleine période de fêtes, le gouvernement a confié à la police nationale le soin d’exploiter les nombreuses « données de voyage » relatives aux trajets effectués en avion, en train, en bus, etc. Ceci pour des finalités potentiellement très larges.
Voilà. L'ensemble des voyages effectués seront enregistrés et tracés et ce à des fins de ... bah tout et n'importe quoi... De la fraude au crime organisé...
Mais bon, la #CNIL a son mot à dire... Ah. Non, on ne lui a rien demandé en fait.
OK, tout va bien dans notre merveilleuse nation à la veille de l'année #1984.
Bien entendu, c'est seulement pour les personnes volontaires. Bien entendu.
Mais, concrètement, comment vont-ils procéder pour savoir que vous êtes volontaires ?
Une possibilité serait de tenter d'identifier tout le monde pour voir si la personne identifiée est bien volontaire. Mais auquel cas, ils auront donc dû identifier une personne qui n'était pas volontaire pour être identifiée !?
Ou alors, tout le monde est volontaire par défaut pour être identifiable ! Et dans ce cas, une fois identifié, il suffit de s'assurer que vous n'étiez pas volont... ah merde, ça marche pas non plus ...
Ou alors, on vous dit que c'est comme ça, que c'est la loi et que pis c'est tout...
Et on nous annonce ça un 24 décembre... #Srlsy ?
Bref, bienvenue en 1984
«Pour soutenir les industriels français, le gouvernement veut faciliter le déploiement de la reconnaissance faciale. Au grand dam de la Cnil et des associations de défense des libertés.»
Voilà où on en est, à développer des technologies néfastes aux citoyens et aux libertés "pour soutenir les industriels". Non, mais sérieusement ?
Et avec ça, vous avez quelques espoirs de voir une transition écologique réelle ? Non, on en aura une qui "soutient les industriels" et du coup, on aura rien ...