Mon sblog est de retour !
Le 21 juillet dernier, le fondateur de Sea Sheperd Paul Watson est arrêté et incarcéré au Groenland dans le cadre de son combat contre la chasse à la baleine et la protection de la faune marine. Cette arrestation fait suite à plus de 10 ans de mandat d’arrêt déposé par le Japon auprès d’Interpol. Depuis, « pirate écolo », « défenseur des baleines », « héros des mers », et autres hyperboles pour décrire Watson inondent les médias mainstream et les plateformes sociales, tous.tes réuni.es derrière le slogan en apparence universel de #FreePaulWatson. Toutefois, en y regardant de plus près, Watson ne paraît pas si facilement défendable. De ses liens avérés avec les sphères d’extrême-droite, en passant par son malthusianisme assumé et le véritable culte de la personnalité qui lui est voué, la figure de Paul Watson devrait être plus clivante, notamment pour permettre aux actions militantes radicales de retrouver la place qu’elles méritent sur la scène médiatique.
tout est dans le titre :)
La biométrie n’est pas un bon facteur d’authentification : son principal avantage réside dans le confort qu’il procure à l’utilisateur, sans compter l’illusion de sécurité véhiculée par le cinéma.
N'utilisez pas la biométrie, la reconnaissance faciale ou vos empreintes pour vous identifier. Jamais.
Classer les objets et les expériences est essentiel pour l’humain, car cela lui permet de gérer efficacement les informations. Mais quelles forces influencent le développement des systèmes de classification nominale ? Ces systèmes catégorisent les noms de manière variée. Par exemple, le français distingue le masculin et le féminin, tandis que le swahili (parlé dans toute l’Afrique de l'est et dans une partie de l'Afrique centrale) classe selon des catégories comme les humains ou les plantes. Le mandarin, lui, classe selon la forme et la fonction des objets avec des classificateurs. Ces classifications ne reflètent pas seulement des différences linguistiques, mais aussi la façon dont le cerveau organise l’information et influence notre perception du monde.
🎯 Objectif : Éviter de prendre du temps à tout le monde dans des réunions qui n’apportent pas grand chose.
Le média 404 a obtenu un document d'une entreprise de géolocalisation, Fog Data Science, qui montre qu'elle cherche activement à cibler les visites des suspects chez leurs médecins et avocats.
L'entreprise explique sur son site que sa mission est « d'exploiter la puissance des données pour préserver la sécurité nationale et fournir aux forces de l'ordre des renseignements et des informations exploitables afin de protéger les intérêts et les citoyens de notre pays ». Elle s'y vante aussi de fournir « des solutions de données inégalées, adaptées aux besoins uniques de [ses] clients ».
Voilà ce qui peut se passer quand on a un régime proto-fasciste.
N'oubliez pas donc que quand vous utilisez Google Maps ou Waze (qui appartient à Google, hein), vous vous exposez à ce qu'un beau jour, ça vous pète à la gueule.
Quelle est la légalité d’une dashcam ? Ce sujet revient à de très nombreuses reprises dans l’actualité et sur les réseaux sociaux, et la réponse fournie est bien souvent totalement à l’opposé de la réalité juridique. Voyons donc ce qu’il en est réellement.
Explication intéressante d'Aeris au sujet des dashcam (les caméras installées sur le tableau de bord pour filmer la route) mais aussi, plus largement, sur la captation vidéo dans l'espace public et sur les notions de Données à Caractère Personnel visibles (les visages, ça paraît légitime à tout le monde, mais il en est de même des habits, de la posture, de la démarche etc...)
Bref, de quoi démonter un paquet d'idées reçues !
Intéressante lecture pour éviter que l'usage de ce type de diagnostic ne soit qu'une vitrine de biais racistes ou classistes.
Largement invisibilisé, le rôle des travailleurs du clic est pourtant essentiel dans l’élaboration des modèles d’IA générative. De retour d’un voyage au Kenya, l’artiste Quentin Sombsthay partage son expertise du sujet et les témoignages recueillis auprès des travailleurs de l’entreprise Sama, à Nairobi. Un univers cru, loin des paillettes des entreprises de la Silicon Valley.
Je ... bon, bah écoute, je mets ça de côté pour plus tard ?
Des batteries collées aux logiciels bloqués, vous payez plus que jamais pour des gadgets qui ne durent pas. Voici pourquoi et ce que l'on peut faire pour y remédier.
Bah déjà, on va essayer de ne plus acheter ce genre de produits, ok ?
#boycott
de @Joachim
LE truc qui a changé mon usage du web ces derniers mois, c’est les caractères suivants :
#:~:text=
Cette formule magique permet de faire un lien direct vers un fragment de texte présent dans une page.
Ce lien est composé d’une adresse, https://…/blablabla.html, à laquelle on ajoute #:~:text=, puis le texte qu’on cherche. Ici, c’est “Mais je ne veux pas fréquenter des fous” (sans guillemets).
En cumulant les trois, le lien ciblera la première occurence de la phrase visée. Magie :zoop: ✨
Si vous aimez le storytelling de bas étage et les contenus qui visent à être inspirant alors qu'ils sont surtout ridicules, votre réseau social de prédilection est sans doute LinkedIn, plateforme sur laquelle les amoureux de la «start-up nation» n'hésitent jamais à se faire mousser. Et comme si cela ne pouvait pas être pire, la magazine américain Wired révèle que, selon une étude, les publications y sont de plus en plus souvent générées par l'intelligence artificielle (IA).
Depuis 2018, un algorithme développé par l’Assurance Maladie (CNAM) attribue une note, ou score de suspicion, à chaque foyer bénéficiant de la Complémentaire Santé Solidaire gratuite (C2SG), soit 6 millions de personnes parmi les plus pauvres de France2. Cette note sert à sélectionner les foyers devant faire l’objet d’un contrôle. Plus elle est élevée, plus la probabilité qu’un foyer soit contrôlé est grande. Suite à une erreur de la CNAM, nous avons pu avoir accès au code source de cet algorithme que nous rendons public avec cet article. Le constat est accablant.
L’algorithme cible délibérément les mères précaires.
Après deux ans à diversifier ses champs d’action, La Quadrature du Net s’attaque désormais à un nouveau front : la lutte contre le déferlement de l’intelligence artificielle (IA) dans tous les pans de la société. Pour continuer à faire vivre la critique d’une politique numérique autoritaire et écocide, La Quadrature a plus que jamais besoin de votre soutien en 2025.
les hommes ont beaucoup plus de chances d'être victimes de #VSS que de fausses accusations. Chiffres à l'appui, cessons de laisser se propager des conneries.
Loin des déclarations alarmistes d’après lesquelles les jeunes, accros à leurs écrans, ne liraient plus, une observation des différentes enquêtes sur les pratiques culturelles et de lecture des jeunes et sur leur évolution au cours des cinquante dernières années permet d’effectuer un constat bien plus nuancé que les a priori de générations qui ne lisaient pas forcément plus que les jeunes d’aujourd’hui.
De côté pour les vieux qui râlent
L’idée est si émouvante qu’elle a conquis le public, Hollywood, et jusqu’aux plus hautes institutions : les arbres communiqueraient via un réseau secret… Sauf que c’est faux. Les scientifiques ont beau chercher, ils n’en trouvent aucune trace. Et pour eux, cette théorie est dangereuse pour la forêt.
[...]
“Le risque, c’est d’endommager les écosystèmes que nous souhaitons préserver”, estime Lincoln Taiz, coauteur de l’un des articles scientifiques qui ont fait tomber le mythe. “Nous ne devrions pas fonder nos pratiques sur des recherches non concluantes”, alerte aussi Justine Karst.
Je trouve l'article intéressant parce qu'il présente aussi la problématique que pose cette "belle fable" et que les conséquences que ces croyances peuvent avoir concrètement.
On ne pourra pas dire qu'on ne vous a pas prévenu le jour où Microsoft se fera pirater (Spoiler: Ils sont nuls en sécurité).
Et comme SebSauvage le précise, y'a pas que les risque de piratage quand on sait que dorénavant Trump aura accès à tout ça...