Nous avons découvert que la quasi-totalité des articles mis en avant ces derniers mois par Google au sujet de l'Agirc-Arrco émanaient d'articles (hallucinés, voire mensongers) générés par IA. Sur les 10 % d'articles émanant de rédactions humaines, plus de la moitié concernaient ces fake news.
Comment les centres de données d'IA ont été inventés... Dans une ville proche de chez vous
Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement... Ouais, non, rien en fait...
Le réalisateur Henri Poulain dans son documentaire "Les Sacrifiés de l’IA", diffusé mardi sur France 2, lève le voile sur les conditions de travail de celles et ceux qui alimentent la matrice, une image bien loin de cet esprit universel espéré.
95 % n'ont pas réalisé de retours financiers sur leurs investissements IA
Comme le souligne Ed Zitron, toute la bulle actuelle est basée sur 7 ou 8 entreprises qui s’échangent des promesses de s’échanger des milliards d’euros lorsque tous les habitants de la planète dépenseront en moyenne 100€ par mois pour utiliser ChatGPT. Ce qui, pour éviter une cascade de faillites, doit arriver dans les 4 ans au plus tard.
Plus de douze milliards de dollars envolés en seulement trois mois. Les pertes abyssales accusées par OpenAI au troisième trimestre ne sont pas seulement inédites pour une start-up, symbole des ambitions vertigineuses de son patron Sam Altman, lancé dans une course effrénée vers une super-intelligence. C’est aussi le plus lourd déficit jamais enregistré par une entreprise américaine – hors pertes “comptables” liées à des dépréciations d’actifs ou à des charges fiscales exceptionnelles.
Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien.
On a laissé le champ libre à l'intelligence artificielle, en ne lui fixant aucune limite, avec comme conséquence sa mainmise sur les savoirs académiques. Désormais, nos enfants, nos adolescents, nos étudiants, s'en servent tout autant pour rédiger leurs devoirs que pour confier leurs états d'âme à des chatbots. Pire, sitôt que la pensée est sollicitée, la machine est appelée à la rescousse, fût-ce pour trouver une recette de cuisine ou établir un raisonnement philosophique. Le tout avec l'assentiment de nos responsables politiques qui, aveugles ou cupides, criminels en tout cas, se sont laissé embobiner par des marchands du temple avides d'augmenter à l'infini leurs rendements.
[...]cela me convient bien plus que de solliciter l’avis instantané d’une IA générative, dont je doute de la pertinence de la réponse… et dont je connais le coût environnemental et humain.
En effet, mes principales réticences concernant l’IA tiennent au fait que c’est une véritable catastrophe éthique et environnementale.
L’IA s’apparente surtout à un stagiaire zélé à forte tendance mythomane.
Fermée depuis 2020, la centrale nucléaire Duane Arnold, cituée en Iowa, va rouvrir afin d'alimenter les intelligences artificielles du géant californien.
(commentaire piqué à SebSaucage)
Quand les GAFAM défilent dans les Prides, drapeau LGBT à la main, c'est un mensonge. Ils n'en ont rien à foutre des LGBT. Ils ont détruit leurs politiques anti-discrimination.
Quand les GAFAM disent que "Votre vie privée est importante pour nous", c'est un mensonge. Ils prouvent jour après jour qu'ils ont manigancé et menti pour collecter plus de données sans votre accord.
Quand les GAFAM claironnent sur l'écologie, c'est encore un mensonge. Ils n'en ont rien à foutre de sauver la planète, ils veulent démultiplier leurs profits déjà titanesques.
Les GAFAM mentent, tout le temps.
"Intelligence artificielle" est l'étiquette qu'on utilise pour justifier une privatisation généralisée de l'espace public avec l'excuse de la productivité, de l'efficacité et de la performance.
A France Travail, les indemnisations chômages sont de plus en plus traitées par des algorithmes, parfois sans aucune vérification humaine dans tout le processus. Une automatisation massive qui laisse place à de nombreuses erreurs de calcul
Naaaan ?
Poussées par des investissements massifs qu'il faut rentabiliser, par la promesse de nouvelles sources de profits ou par la peur de se voir dépassées, de nombreuses entreprises du numérique ont commencé à mettre en œuvre des fonctionnalités alimentées par l'IA.
L'ajout de nouvelles fonctionnalités dans des applications ou des logiciels n'est bien sûr pas nouvelle en soi, mais ce qui frappe avec l'IA, c'est la manière dont les entreprises poussent à l'adoption de ces fonctionnalités, en particulier par le biais du design. Il nous semble que ce phénomène est inédit dans l'histoire des interfaces. Notre objectif avec cette enquête est d'analyser les multiples stratagèmes mis en place par les entreprises pour nous inciter à adopter l'IA, qu'on le veuille ou non.
Dans mes conférences sur les impacts de l’IA générative, arrive toujours la question du « mais à qui profite le crime ? ». Et c’est le moment où je prends un crayon pour dessiner un schéma que je refais intégralement à chaque fois, oubliant ou rajoutant des choses de temps à autres.
De tous les corps de métier que panique l'intelligence artificielle (IA), les illustrateurs et dessinateurs sont peut-être les plus exposés. Illustratrice, qui publie sur Instagram sous le nom de "Paleanddelicate", Aurélie Crop a eu une idée totalement masochiste. Elle a pris pour modèle un de ses propres dessins, et hop, """"Dessine-moi ce personnage"", a-t-elle demandé à la nouvelle IA de Google nommée, parait-il, nano-banana...
La montée en puissance des intelligences artificielles s’accompagne d’une explosion silencieuse de leur consommation électrique. De l’entraînement initial aux milliards de requêtes quotidiennes, les serveurs mobilisés rivalisent avec les besoins d’une infrastructure nationale.
Le piège de la personnalité : l’IA simule la personnalité humaine pour tromper votre perception et créer une fausse impression de conscience ou de fiabilité mettant en danger les personnes vulnérables
Les experts rappellent une réalité qui se noie dans le battage médiatique autour de l'IA : les chatbots comme ChatGPT ou Grok donnent l’impression d’avoir une personnalité, mais il s’agit d’une illusion. Ils ne sont pas conscients, n’ont pas d’identité, et ne peuvent pas être tenus responsables de leurs propos. Chaque réponse est générée à partir de modèles statistiques qui relient des concepts entre eux, créant du texte plausible, mais pas nécessairement vrai. Cette illusion peut pousser des personnes vulnérables à accorder une confiance excessive à l’IA dans des contextes sensibles, ce qui s'observe déjà avec la montée en puissance des thérapeutes IA.
Emily Bender et Alex Hanna publient The AI con, « L’escroquerie de l’IA ». Une synthèse très documentée qui nous invite à lutter contre le monde que nous proposent les géants de l’IA. Lecture.
Depuis quelques années, les géants de la technologie s’empressent de déployer des chatbots d’intelligence artificielle capables de tenir des conversations de plus en plus naturelles. L’ambition affichée est simple : offrir un outil universel d’assistance, de créativité et de savoir. Mais derrière la promesse d’une révolution cognitive se cache une réalité plus inquiétante : ces systèmes ne se contentent pas de générer du texte, ils valident souvent des illusions grandioses. Là où l’utilisateur attend une correction, une mise en garde ou une analyse critique, le chatbot devient un miroir complaisant, prêt à renforcer des fantasmes d’invention ou de découverte scientifique qui n’existent pas.
Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé en février 2025 des investissements privés de 109 milliards d’euros pour développer l’IA et que plus de 35 nouveaux projets de centres de données ont été annoncés en France, nous vous proposons une analyse approfondie pour déconstruire ces discours et découvrir la face cachée de l’intelligence artificielle. Comme le résume la chercheuse en IA Kate Crawford, elle repose sur une triple extraction : extraction de ressources naturelles, extraction de données, exploitation humaine. Dans cet article nous nous concentrerons sur les impacts environnementaux directs de l’IA (consommation énergétique, émissions carbone, impacts locaux des data centers), mais insistons sur la nécessité d’appréhender ces technologies dans leur ensemble pour comprendre les bouleversements sociétaux que son adoption massive génère (enjeux de pouvoir, surveillance de masse, militarisation, inégalités sociales, etc)