Je me suis battu récemment avec Gemini pour lui faire admettre une erreur. Utilisé en renfort de la rédaction d’une actualité, l’assistant de Google m’a assuré qu’une information existait, preuve à l’appui. Mais ni l’information ni la preuve n’étaient réelles.
TL;DR :
Ce que je retire de cette expérience ? Que les IA, même les plus puissantes, hallucinent bel et bien. Et ces réponses inventées sont d’autant plus dangereuses qu’elles sont assénées avec un aplomb qui pourrait convaincre. En l’état, j’entrevois le gain de temps pour certaines tâches, mais la nécessité de contrôler l’exactitude de chaque réponse me parait contre-productive.
Naaan, qui l'eût cru ?
“Viens faire de l’IA, au début ça sera un bain de sang et ensuite ça sera luxe, calme et volupté” affirment respectivement les deux frères ennemis de l’IA, Dario Amodei (CEO d’Anthropic) et Sam Altman (CEO d’OpenAI).
Je me suis demandé comment c’était possible de tenir de tels propos tout en cherchant à pousser le client à acheter un produit ou un concept comme l’IA (générative dans un premier temps puis générale ensuite). J’ai mis un peu de temps, et j’ai fini par comprendre.
Maintenant que OpenAI a bien grossi en moyens techniques, ils vont pouvoir utiliser leur argent, leurs moyens humains et techniques et leur expertise pour développer des drones tueurs autonomes pour permettre à l'armée américaine de contribuer au prochain génocide du siècle.
Le tout en détruisant la planète et en avalant tout l'électricité et l'eau potable disponible évidemment
L'utilisation intensive d'outils d' intelligence artificielle IA AI comme ChatGPT pourrait bien affaiblir nos capacités cognitives. Une étude récente du MIT Media Lab révèle une baisse significative de l' activité cérébrale chez les utilisateurs réguliers
L'objectif de cette conférence est, tout d'abord, d'apporter une réflexion sur ce que l'on appelle intelligence artificielle et l'idéologie qui se cache derrière ; ensuite, de montrer en quoi la philosophie du libre et le féminisme peuvent nous guider dans les choix techniques et politiques à venir en ce domaine. Le tout en revisitant l'histoire des techniques et imaginaires liés à l'IA sous un angle féministe.
Croyez-le ou non, TOUT ce que vous demandez à Meta AI dans Instagram, Facebook et WhatsApp se retrouve en clair sur un fil accessible de tout le monde sur internet. Un problème énorme pour la sécurité et la vie privée des utilisateurs selon un chercheur en sécurité.
L'intelligence artificielle promettait une révolution du monde du travail. Mais selon une étude menée sur 25.000 employés, les résultats sont bien en deçà des attentes. Pire, la technologie ne semble ni rentable ni libératrice.
Une sélection de ressources critiques autour de l'IA, surtout générative. Avec des résumés.
Meta, la maison mère, va utiliser les données publiques de tous les utilisateurs européens majeurs pour entraîner ses systèmes d'intelligence artificielle. Les internautes ont jusqu'au 27 mai pour s'y opposer.
Et pour faire le nécessaire, voici le tuto vidéo : https://youtube.com/shorts/CN8u4_sHdCw?si=3g6xUNhZQ5bLQLj-
De plus en plus d’internautes ont le réflexe de se tourner vers l’IA pour trancher un débat sur les réseaux sociaux. Mais ces modèles, qui n’ont pas été conçus pour ça, peuvent inventer des faits de toutes pièces. Même Perplexity, présenté comme plus fiable, peut être victime «d’hallucinations».
L’usage de l’IA n’est jamais neutre : il peut servir la mégamachine, mais aussi l’émancipation, la compréhension et la construction de soi. Partage d’un parcours critique, entre urgence de comprendre, lenteur retrouvée et désir d’autonomie. #IA #Mégamachine #Apprentissage
Attendez je résume. L'IA générative:
- vole les créateurs.
- exploite des travailleurs sous-payés
- pipote
- nous espionne
- pourrit le web
- pourrit la recherche scientifique
- déforme la vérité et sert à nous manipuler
- consomme des tombereaux d'énergie
- est aux mains des milliardaires
- n'est pas rentable
- conduit à des licenciements
- déhumanise les échanges
Je ne suis pas du genre à jeter une techno avec l'eau du bain (coucou les torrents) mais y'a encore quelquechose à sauver ?
Depuis quelques jours, tous les utilisateurs de WhatsApp ont vu apparaître un service d’intelligence artificielle générative dans leur messagerie. Meta AI est là, et elle est impossible à désactiver. Dans la nuit de lundi à mardi, Meta, le groupe de Mark Zuckerberg, est allé beaucoup plus loin: il a décidé que tout ce que publient les utilisateurs d’Instagram et Facebook pourront servir à entraîner ses modèles d’intelligence artificielle (IA). Et au sein de WhatsApp, tous les messages échangés avec Meta AI seront aussi analysés.
En une phrase: non seulement Meta impose son IA, mais en plus, Mark Zuckerberg contraint les utilisateurs à lui fournir leurs écrits pour l’entraîner. Le
En somme, cette technologie truste 3 des 5 premières places parmi les risques les plus redoutés des 231 dirigeants IT et métiers interrogés, ces derniers étant issus de 15 pays différents.
Retour d'expérience d'un adminsys qui doit gérer les soucis d'accès à ses services, complètement saturés à cause des crawler pour alimenter les IA
Plus de 90% des étudiants utilisent l'IAG tous les jours1. Je sais que certain·e·s de mes élèves l'utilisent pour faire leur travail à leur place. Une idée que l'on entend parfois dans les médias est que les professeur·e·s devraient accompagner leurs élèves dans cet usage, et leur apprendre à mieux utiliser l'IAG. Je n'en ai aucune envie.
Ça y est, tout le monde a généré sa petite image Ghibli et s’est senti pousser les ailes d’un artiste ? On peut revenir un peu sur Terre et parler de vrais problèmes, ou bien ?
Le seul article sérieux de l'année du Gorafi.
À ne pas rater !
Non content de démanteler la bureaucratie étasunienne en prenant le contrôle de ses systèmes informatiques stratégiques, Elon Musk et son DOGE proposent de remplacer les fonctionnaires limogés par des logiciels d'IA. Une manière de remplacer la politique par la technique, et la démocratie par le calcul.
C’est le grand martelage, depuis plusieurs années, avec une accentuation depuis plusieurs mois. L’intelligence artificielle, entité aux contours abstraits, serait la réponse à tous nos maux. La promesse d’une vie future marquée du sceau du progrès. Nous serions là face à une « révolution ».
Derrière cette euphorie, il y a une réalité. Matérielle. Celle que les grands entrepreneurs de la tech mondiale, américains en tête, s’évertuent à cacher : l’intelligence artificielle n’a rien d’artificiel. Dans les coulisses, ce sont des centaines de milliers, voire des millions d’ouvriers répartis dans les pays du sud (Kenya, Colombie etc.), ceux qu’on appelle les « travailleurs du clic », qui étiquettent, annotent, modèrent des quantités astronomiques de données. Tout un travail indispensable à l’apprentissage des IA, et sans lequel ces technologies ne pourraient fonctionner.
Comme nous l’explique notre invité, le sociologue Antonio Casilli, ce mécanisme de « capitalisme de plateforme », au cœur de l’économie des GAFAM, participe à faire renaître les monstres d’un passé supposément révolu : colonialisme, racisme, et, avec l’exemple américain, fascisme. Techno-fascisme même, pourrait-on dire : la répression féroce et les expulsions de masse, dans une main, la promesse d’un futur où la technologie améliorera la vie de tous, dans l’autre. Entre les deux, des milliers de personnes broyées par l’administration et renvoyées dans leur pays d’origine. Là où ils pourront rejoindre la cohorte surexploitée et sous-payée des « petites mains de l’intelligence artificielle ». Et ainsi boucler la boucle.