"Mais non, c'est pas politique, le Puy-du-Fou, c'est juste de l'histoire". On l'a déjà entendu. Je viens de l'entendre à l'instant.
J'ai donc rassemblé ici quelques sources à fournir pour essayer d'apporter un autre angle de compréhension sur le projet politique caché derrière le Puy Du Fou ...
Nous vivons dans un régime autoritaire, au service d’une classe dominante capitaliste et qui adopte, tant par conviction que par stratégie, une pensée d’inspiration fasciste.
La « collapso » (ou effondrisme) est un courant idéologique dont l’influence grandit au sein des mouvements écologistes. Elle part du principe que l’effondrement écologique et social est un fait accompli, ou très probable. Outre ses effets démobilisateurs, l’effondrisme se caractérise par une connaissance parcellaire du monde, qui compromet la capacité de l’écologie à le transformer. Il est important de remettre en question le récit qu’il propose afin d’éviter que l’écologie finisse par alimenter le cercle vicieux de l’anti-politique néoliberale et, par conséquent, finisse par contribuer paradoxalement au désastre qu’il cherche à éviter.
Ritimo restitue dans cette synthèse en français les principaux arguments développés par Emilio Santiago Muiño dans son article en espagnol pour Nueva Sociedad.
T'es malade ? T'es pas productif et tu coûtes des sous. Crève.
Alors que la loi oblige les communes à proposer 25 % de logements sociaux, le Premier ministre a annoncé qu’il intégrerait à ce taux une offre destinée aux classes moyennes. Soit autant de logements en moins pour les plus pauvres.
Alors que le biopic sur l'Abbé Pierre est encore à l'affiche dans certains cinémas, #Attal va encore réduire l'offre de logement pour les plus pauvres (qui sont, elleux, de plus en plus nombreux⋅ses). Ils ont quand même le chic pour choisir systématiquement le pire timing possible !
Au delà de cette petite anecdote, c'est à nouveau une preuve du mépris total que #Macron et sa clique vouent aux personnes les plus fragiles, en contradiction avec l'esprit de "fraternité" qui demeure encore aux frontons de nos mairies. C'est pas une preuve de séparatisme, ça ?
Projet de loi immigration : le Conseil constitutionnel censure largement le texte, notamment les restrictions d'accès aux prestations sociales et au regroupement familial
Au total, les Sages ont censuré partiellement ou totalement 35 des 86 articles du projet de loi, jeudi. Au total, les Sages ont censuré partiellement ou totalement 35 des 86 articles du projet de loi, jeudi.
Le gouvernement porte et fait voter des lois anticonstitutionnelles, en le sachant, en l'assumant et en rejetant la responsabilité au Conseil Constitutionnel.
Honte à elleux.
Ces derniers jours, les images des routes bloquées et des tonnes de lisiers déversées sur la voie publique ont nourri le sentiment d’un traitement différencié entre les actions des agriculteurs et celles des écolos.
Elle est la ministre de l’Education. Il est une des figures du CAC 40, longtemps patron de la Société générale. La sortie d’🏅 Amélie Oudéa-Castéra contre l’école publique a jeté une lumière crue sur leur famille. Et sur leur couple, qui raconte beaucoup de l’entre-soi des élites. Récit.
Laurent Wauquiez supprime des subventions à ceux qui réclament des Jeux olympiques 2030 écolos
L’association en question a signé un appel pour réclamer des Olympiades compatibles avec le respect des limites planétaires, et bénéfiques pour les territoires. Ça ne passe pas.
POLITIQUE - Wauquiez et les subventions, nouvel épisode. Après avoir supprimé ou baissé les aides accordées à plusieurs acteurs et associations culturelles au printemps dernier, le président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône-Alpes est à nouveau épinglé dans la presse pour l’utilisation qu’il semble faire de l’argent public.
Selon Libération et La Montagne, Laurent Wauquiez et son exécutif ont cette fois-ci décidé de couper les subventions à une association… qui réclame des Jeux olympiques propres et écologiques en 2030, dans les Alpes françaises. Avec son homologue Renaud Muselier (Paca), le président de la région Aura est l’un des principaux promoteurs de cette candidature, un projet très bien parti depuis la dernière réunion du CIO fin novembre.
C’est donc dans ce contexte que le cluster Outdoor sport valley (association qui regroupe des industriels de l’équipement de sport comme Salomon ou Rossignol ) se voit privé de sa principale ressource : 630 000 euros de subventions, normalement allouées par le conseil régional.
Crime de lèse-Wauquiez
La vice-présidente de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Stéphanie Pernod, a effectivement envoyé un courrier à l’association le 18 décembre dernier pour les avertir de cette décision brutale. Selon Libération - qui a pu consulter la missive - cette proche de Laurent Wauquiez « déplore » la décision des dirigeants d’OSV « de soutenir l’appel d’ONG et d’experts sur les conditions environnementales pour les JO, présentées comme inconditionnelles pour assurer leur compatibilité avec le respect des limites planétaires. »
Elle critique également leur future participation « à une réunion organisée par un conseiller du président de la République sur les enjeux de durabilité et de préservation de l’environnement dans la perspective des JO », et se dit, par conséquent, « dans l’obligation de demander le retrait de la région de tout financement du cluster OSV. »
Pour comprendre ces enjeux il faut donc remonter au 15 novembre et à l’appel lancé par 26 ONG, professionnels, athlètes, scientifiques, personnalités ou élus. Dans ce texte, les signataires - dont OSV - listent plusieurs points d’attention pour rendre ces Jeux olympiques « compatibles avec le respect des limites planétaires, et bénéfiques pour les territoires. »
Il est question par exemple de la garantie d’un enneigement « très majoritairement en neige naturelle » des pistes de compétition, de l’utilisation de « 100 % d’infrastructures existantes » pour les épreuves comme pour le logement ou de la réduction au strict minimum des recours au transport aérien. Sans ces conditions, les signataires précisent qu’ils ne pourront pas soutenir ces olympiades lesquelles contribueraient ainsi selon eux « au dérèglement climatique et à la perte de biodiversité. »
Résultat : Pour cet appel, l’association - qui œuvre, entre autres, à l’émergence de start-up ou à la décarbonation de leur industrie grâce à une quinzaine d’employés - risque donc de perdre ses subventions. Soit, une fonte de 36 % dans son budget.
#Darmanin et #Macron ont donc choisi la ligne dure, ont préféré se compromettre plutôt qu'abdiquer, ont préféré s'aligner sur la droite extrême et l'extrême-droite plutôt que de renoncer à cette #LoiImmigration ignoble.
"Les regroupements permanents tels que les classes de niveau sont inefficaces", atteste une note (PDF) de 2023 du programme IDEE (Innovations, données et expérimentations en éducation). En plus de se sentir stigmatisés, les élèves du groupe le moins performant sont, souvent, moins stimulés par leurs professeurs que s'ils étaient mélangés aux autres. "Il existe un effet caméléon un peu pervers : l'enseignant finit par baisser ses attentes vis-à-vis des élèves faibles, s'adressant à eux par rapport à leur niveau tel qu'il est", relève Patrick Rayou, professeur de sciences de l'éducation à l'université Paris 8.
C'est vrai qu'il faut du savoir pour faire bien. C'est pour ça qu'il est bon de savoir que faire des classes de niveau comme le propose #Attal est absurde (et c'est largement documenté)
Dans la vie des sociétés, il est des époques où la Révolution devient une impérieuse nécessité, où elle s’impose d’une manière absolue. Des idées nouvelles germent de partout, elles cherchent à se faire jour, à trouver une application dans la vie, mais elles se heurtent continuellement à la force d’inertie de ceux qui ont intérêt à maintenir l’ancien régime, elles étouffent dans l’atmosphère suffocante des anciens préjugés et des traditions. Les idées reçues sur la constitution des États, sur les lois d’équilibre social, sur les relations politiques et économiques des citoyens entre eux, ne tiennent plus devant la critique sévère qui les sape chaque jour, à chaque occasion, dans le salon comme dans le cabaret, dans les ouvrages du philosophe comme dans la conversation quotidienne. Les institutions politiques, économiques et sociales tombent en ruine ; édifice devenu inhabitable, il gêne, il empêche le développement des germes qui se produisent dans ses murs lézardés et naissent autour de lui.
Un besoin de vie nouvelle se fait sentir. Le code de moralité établi, celui qui gouverne la plupart des hommes dans leur vie quotidienne ne paraît plus suffisant. On s’aperçoit que telle chose, considérée auparavant comme équitable, n’est qu’une criante injustice : la moralité d’hier est reconnue aujourd’hui comme étant d’une immoralité révoltante. Le conflit entre les idées nouvelles et les vieilles traditions éclate dans toutes les classes de la société, dans tous les milieux, jusque dans le sein de la famille. Le fils entre en lutte avec son père : il trouve révoltant ce que son père trouvait naturel durant toute sa vie ; la fille se rebelle contre les principes que sa mère lui transmettait comme le fruit d’une longue expérience. La conscience populaire s’insurge chaque jour contre les scandales qui se produisent au sein de la classe des privilégiés et des oisifs, contre les crimes qui se commettent au nom du droit du plus fort ou pour maintenir ces privilèges. Ceux qui veulent le triomphe de la justice, ceux qui veulent mettre en pratique les idées nouvelles, sont bien forcés de reconnaître que la réalisation de leurs idées généreuses, humanitaires, régénératrices, ne peut avoir lieu dans la société telle qu’elle est constituée : ils comprennent la nécessité d’une tourmente révolutionnaire qui balaie toute cette moisissure, vivifie de son souffle les cœurs engourdis et apporte à l’humanité le dévouement, l’abnégation, l’héroïsme, sans lesquels une société s’avilit, se dégrade, se décompose.
Aux époques de course effrénée vers l’enrichissement, de spéculations fiévreuses et de crises, de ruine subite de grandes industries et d’épanouissement éphémère d’autres branches de production, de fortunes scandaleuses amassées en quelques années et dissipées de même, on conçoit que les institutions économiques, présidant à la production et à l’échange, soient loin de donner à la société le bien-être qu’elles sont censées lui garantir ; elles amènent précisément un résultat contraire. Au lieu de l’ordre, elles engendrent le chaos, au lieu du bien-être, la misère, l’insécurité du lendemain ; au lieu de l’harmonie des intérêts, la guerre, une guerre perpétuelle de l’exploiteur contre le producteur, des exploiteurs et des producteurs entre eux. On voit la société se scinder de plus en plus en deux camps hostiles et se subdiviser en même temps en milliers de petits groupes se faisant une guerre acharnée. Lasse de ces guerres, lasse des misères qu’elles engendrent, la société se lance à la recherche d’une nouvelle organisation ; elle demande à grands cris un remaniement complet du régime de la propriété, de la production, de l’échange et de toutes les relations économiques qui en découlent.
La machine gouvernementale, chargée de maintenir l’ordre existant, fonctionne encore. Mais, à chaque tour de ses rouages détraqués, elle se butte et s’arrête. Son fonctionnement devient de plus en plus difficile, et le mécontentement excité par ses défauts va toujours croissant. Chaque jour fait surgir de nouvelles exigences. — « Réformez ceci, réformez cela ! » crie-t-on de tous côtés. — « Guerre, finance, impôts, tribunaux, police, tout est à remanier, à réorganiser, à établir sur de nouvelles bases », disent les réformateurs. Et cependant, tous comprennent qu’il est impossible de refaire, de remanier quoi que ce soit, puisque tout se tient ; tout serait à refaire à la fois ; et comment refaire, lorsque la société est divisée en deux camps ouvertement hostiles ? Satisfaire des mécontents serait en créer de nouveaux.
Incapables de se lancer dans la voie des réformes, puisque ce serait s’engager dans la Révolution ; en même temps, trop impuissants pour se jeter avec franchise dans la réaction, les gouvernements s’appliquent aux demi-mesures, qui peuvent ne satisfaire personne et ne font que susciter de nouveaux mécontentements. Les médiocrités qui se chargent à ces époques transitoires de mener la barque gouvernementale, ne songent plus d’ailleurs qu’à une seule chose : s’enrichir, en prévision de la débâcle prochaine. Attaqués de tous côtés, ils se défendent maladroitement, ils louvoient, ils font sottise sur sottise, et ils réussissent bientôt à trancher la dernière corde de salut ; ils noient le prestige gouvernemental dans le ridicule de leur incapacité.
À ces époques, la Révolution s’impose. Elle devient une nécessité sociale ; la situation est une situation révolutionnaire.
Ce texte est d'une actualité incroyable.
J'imagine que pour certain⋅e⋅s, ça fait des années que ça leur parle, qu'ielles voient que c'est le moment où... Bon, le grand soir est toujours pour le lendemain, faut-il croire.
Mais jusque quand ? Jusque quand peut-on repousser ce moment de bascule ?
Jamais encore nous n'avions été acculé⋅e⋅s à ce point.
Finitude des ressources, catastrophes climatiques, outils de désinformation massive, montée de l'extrême-droite, guerres, terrorisme...
Jamais on n'aura été confronté à de tels écueils à ce point, en même temps.
Alors ?
Comment expliquer l’incapacité de nos décideurs politiques à agir à la hauteur des enjeux écologiques et climatiques ?
avec Johann Chapoutot
J'ai vu cette pièce l'année dernière. J'ai ri. Et j'ai pleuré.
La mise en scène est extra-ordinaire, le rythme soutenu du début à la fin.
Vraiment, ne ratez pas cette pièce si vous pouvez la voir.
Conseil lecture :
"Comment saboter un pipeline"
d'Andreas Malm
"L'insurrection qui vient"
du Comité Invisible
Ma bibliothèque sera-t-elle bientôt considérée comme une arme ?
Le parti d'Emmanuel Macron est donc ni de gauche.
Longtemps considéré comme un simple outil technique, le numérique apparait enfin clairement comme ce qu’il a toujours été : un objet profondément politique, porteur de valeurs et d’une vision de la société. La question que pose cet article, c’est de savoir si le projet politique, donc les modèles économiques et les pratiques des géants du numérique sont compatibles avec les valeurs des organisations d’intérêt général.
TL;DR : non :p
Salomé Saqué reçoit sur le plateau de Blast Camille Teste, autrice du « Politiser le bien être »
Sous couvert de développement individuel, le secteur du bien-être et la culture New-Age servent activement des logiques néo-libérales, voire constituent une porte d'entrée efficace pour des idéologies réactionnaires ou complotistes.
À tout vouloir faire porter par l'individu, on oublie que nous ne sommes que les résultats d'un environnement, d'un système et que les actions individuelles ne peuvent que nous éloigner des bascules collectives nécessaires pour renverser ce monde qui nous écrase.
Edit : On me fait une remarque sur Mastodon à ce sujet :
@qentind : Aussi ce n'est pas qu'une critique négative et extérieur à ces pratiques.
Elle explique que l'on peut aussi en utiliser pour nous réapproprier nos corps qui ne sont qu'exploités par le capitalisme ; que le prendre soin doit aussi être un horizon désirable dans la militance pour sortir du côté sacrificiel et des burn-out militants etc.
Et ça ça peut être des enjeux collectifs et politiques (comme c'est le cas avec la culture régé chez Extinction Rebellion par exemple)
Effectivement, il est aussi important de ne pas passer outre l'autre aspect de son message concernant le self-care qui commence à être mis en avant par certains collectifs de luttes
(cf. https://lundi.am/A-celles-et-ceux-qui-ont-marche-a-Sainte-Soline ou https://www.terrestres.org/2023/04/17/sainte-soline-repenser-nos-strategies-de-lutte-depuis-une-logique-dautonomie-et-de-soin/)
Et j'avais effectivement vu passé (de loin) l'équipe Régé de XR sans trop savoir à l'époque de quoi il en retournait.
Mais j'en perçois l'importance aujourd'hui.
Ok. On nous refait le coup de la Convention Citoyenne. Mais sans la partie acculturation, vulgarisation, information.
Le gouvernement va pouvoir s'appuyer sur son travail médiatique, sur le travail de communication des différentes multinationales et lobbies pour que rien ne change (à part le subventionnement de la clim...)...
Le dernier rapport de l'Observatoire des Multinationales concernant "la toile d’influence des géants du web en France", autrement dit la puissance de leur lobbying.
Une lecture indispensable (si vous n'êtiez pas encore assez véner :p)