Chez #Qwant :
- regardez, on a fait un moteur de recherche indépendant pour protéger votre vie privée !
- Regardez, on a fait un moteur de recherche qui utilise un peu Bing et qui protège votre vie privée !
- En fait, c'est un moteur de recherche basé sur Bing mais qui protège votre vie privée !
- Non, en fait, c'est un relookage de Bing qui protège votre vie privée !
- Bon, en vrai, c'est un relookage de Bing et on veut vos données personnelles !
... - Mais non, fuyez pas ! On a aussi de l'IA !
Il y a quelques semaines, Protonmail a une nouvelle fois lâché des infos identifiantes aux keufs, sans tordre du cul. Wire a suivi, et Apple aussi bien évidemment.
Proton Mail ne protège pas face aux polices locales européennes, il est préférable d’utiliser des services anarchistes. Il y en a sur invitation, comme Riseup, Systemli, Immerda… et d’autres ouverts tels que Autistici/Inventati, Disroot, Systemausfall…
L'Union Européenne s'apprête aujourd'hui à examiner une n-ième variante d'un projet de règlement controversé appelé chat control, ou officiellement CSAR pour Child Sexual Abuse Regulation, qui vise à instaurer une surveillance massive des communications privées sur les applications de messagerie sous l'objectif affiché de lutter contre la pédocriminalité.
Et là, guess what... c'est le drame.
Un outil simple et efficace pour flouter les visages ou d'autres zones d'une photo et l'enregistrer dans la résolution de votre choix.
Le Conseil de l'UE a retiré le vote sur le contrôle du chat
L'absence de majorité, due à une forte opposition, met la proposition en suspens.
Au nom de la lutte contre la pédocriminalité, faut-il accepter un recul de la sécurité informatique et de la vie privée ? Voilà, en somme, l’enjeu qui se cache derrière un texte européen en cours de discussion dans les instances communautaires. Depuis quelques jours, cette perspective provoque une effervescence particulière sur les réseaux sociaux, mais que se passe-t-il exactement ?
Pour celleux qui n'avaient pas suivi le problème #ChatControl, voici un bon article qui l'explique.
WhatsApp serait affecté par une vulnérabilité critique pouvant permettre aux gouvernements de savoir quels utilisateurs communiquent entre eux. Le chiffrement de bout en bout des messages ne semble pas compromis, mais la vulnérabilité est liée aux métadonnées (qui a contacté qui, quand, etc.) collectées par l'application. Ces données ne sont pas chiffrées, ce qui signifie qu'elles posent des risques de sécurité. Elles peuvent être capturées et stockées par la plateforme elle-même, si elle le souhaite, mais elles peuvent également être surveillées au niveau du réseau par les gouvernements ou les opérateurs disposant d'un accès approprié.
Dans le sillage de la pandémie, les écoles de l'Union européenne ont commencé à mettre en place des services numériques pour l'apprentissage en ligne. Si ces efforts de modernisation sont les bienvenus, un petit nombre de grandes entreprises technologiques ont immédiatement tenté de dominer l'espace - souvent dans l'intention d'habituer les enfants à leurs systèmes et de créer une nouvelle génération de futurs clients "fidèles". L'une d'entre elles est Microsoft, dont les services 365 Education violent les droits des enfants en matière de protection des données. Lorsque les élèves ont voulu exercer leurs droits en vertu du GDPR, Microsoft a déclaré que les écoles étaient le "responsable du traitement" de leurs données. Or, les écoles n'ont aucun contrôle sur les systèmes.
Les voitures modernes deviennent de plus en plus high-tech et la protection des données de conduite commence à devenir un problème épineux. Les constructeurs automobiles se sont engagés publiquement à protéger les données des conducteurs. Mais derrière le rideau, l'industrie serait en train de jouer avec les données de ses clients, de les vendre ou même de les partager avec la police sans exiger un mandat. Des sénateurs américains rapportent que de nombreux constructeurs automobiles sont prêts à se conformer aux demandes de données sur les clients sans poser trop de questions. Ce qui empiète gravement sur la vie privée de leurs clients.
Vous savez déjà que les cartes de fidélité ne servent pas qu’à vous fidéliser par l’octroi de réduction. Elles servent aussi à mieux comprendre comment vous manipuler pour vous faire acheter.
On peut étudier la corrélation entre les achats que vous faites et les campagnes marketing que vous subissez. Ainsi on peut savoir si vous êtes réceptif à une publicité pour le chocolat et vous en proposer d’autres.
La vidéosurveillance algorithmique sera aussi expérimentée à Roland Garros
Après la SNCF, la RATP, les concerts de Taylor Swift, maintenant Roland Garros.
Sans surprise, les expérimentations se démultiplient jusqu'à ce qu'elles soient assez déployées pour que ce soit considéré comme un fait acquis...
Ah enfin, on commence à en parler au (presque)grand public
Les voitures connectées sont devenues de véritables cauchemars pour la vie privée. On nous vend ça comme le summum de la technologie, avec des fonctionnalités dignes de K2000, mais en réalité, c’est plutôt Orwell qui se cramponne dans les virages. Parce qu’au lieu de voitures intelligentes, on se retrouve surtout avec des mouchards à quatre roues bardés de capteurs qui enregistrent le moindre de nos faits et gestes.
La direction de France Travail avait été alertée par ses services informatiques qu'une faiblesse dans la sécurité pourrait être exploitée en cas d'attaque. Or, c’est exactement ce qui s’est passé en mars 2024, lorsque 43 millions d’usagers ont vu leurs données piratées.
Et voilà comment on perd les données personnelles de plus de 40 millions de citoyen⋅nes français⋅es.
Et sinon, "z'inquiétez pas, c'est super sécurizay", vous comprenez bien maintenant que c'est du bullshit ?
AmnestyFrance
Mai 2026, en France. Un lycéen, un CPE, et une femme sont confrontés à une nouvelle réalité : la reconnaissance faciale. Lorsque les technologies de surveillance envahissent nos vies, que reste-t-il de nos libertés ?
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Notre court-métrage « Dans leurs yeux » met en scène les possibles dérives de la reconnaissance faciale si elle s’installait dans notre quotidien. L’alerte est réelle : la reconnaissance faciale pourrait bientôt arriver en France où le recours aux technologies de surveillance se multiplie.
La reconnaissance faciale menace notre vie privée, accentue les discriminations, porte atteinte à nos libertés fondamentales.
Il suffit d’un seul réglage pour activer la reconnaissance faciale sur certaines caméras. Et il suffit d’une seule loi pour interdire cette technologie.
✍️ Signez notre pétition demandant une loi pour interdire l'utilisation de la reconnaissance faciale en France : https://www.amnesty.fr/petitions/la-france-ne-doit-pas-devenir-la-championne-de-la-surveillance
👀 Découvrir les expérimentations de reconnaissance faciale en France : https://www.amnesty.fr/actualites/france-technologies-de-surveillance-reconnaissance-faciale
👉 Tout savoir sur les dangers de la reconnaissance faciale : https://www.amnesty.fr/actualites/reconnaissance-faciale-neuf-questions-pour-comprendre
👉 JO 2024 : De la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, il n'y a qu'un pas : https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/jo-paris-de-la-videosurveillance-algorithmique-a-la-reconnaissance-faciale-il-n-y-a-qu-un-pas
OK. Génial.
Si tu as besoin de passer par les zones "grises" à Paris durant #Paris2024, tu seras soumis à une enquête administrative.
Et si tu as besoin de passer par une zone soumis au #QRCode, chaque fois que tu seras scanné, ta localisation sera enregistrée.
Un décret vient de modifier les dispositions réglementaires relatives au fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) afin de permettre des interconnexions avec huit autres fichiers français et européens. Il porte également à 40 ans la durée maximale de conservation des données, pour tenir compte de la prescription de 20 ans.
Allez, hop, YOLO
Tout est bon pour extirper des données personnelles, à tout prix et par tous les moyens...
Wait ? What ? Nooo ?
Le ministère de l'Intérieur vient de publier, ce dimanche 31 décembre 2023, l'avis d'attribution de son marché de capteurs, lecteurs et prise d'empreintes biométriques. Initialement estimé, par le ministère, à 27 millions (hors taxes), il a finalement été attribué pour 56,35 millions d'euros, soit le montant maximum autorisé.