La police du vêtement d'Attal part en couille : « La veille, à Enghien-les-Bains (Val d’Oise), une amie de Jenny aurait été sommée de rentrer chez elle se changer. « Elle portait une tenue large qu’elle porte simplement parce qu’elle a des complexes », précise Jenny. « Ils l’ont humiliée, elle a fini en pleurs. »
Fin juin déjà, une élève de l’académie de Versailles avait été exclue de cours pour avoir porté un kimono en classe. Elle avait ensuite été placée en garde à vue. »
La «laïcité», le cache-sexe du racisme et du contrôle de la femme.
il a même été contrôlé à l’entrée de la manifestation. « C’est alors que les gendarmes m’apprennent que ce contrôle a déclenché la surveillance de mon téléphone. »
Vous êtes contrôlé à une manifestation, félicitations, vous serez maintenant surveillés
« les enquêteurs lui ont montré la photo qui aurait permis de l’identifier. Il y voit l’image floue d’un homme barbu, dont les yeux ne seraient pas visibles et surtout, sans lunettes »
T'es barbu et écolo -> éco-terroriste
T'es barbu et bronzé -> terroriste
C'est pas compliqué la logique policière des fois
« les enquêteurs reprochent à Félix Blanc l’inactivité de son téléphone entre 14 et 17 heures. »
Merci de laisser votre téléphone allumé H24. Sinon, vous êtes suspects
une garde à vue de 36 heures sur une simple suspicion de ressemblance avec un homme barbu portant une casquette rouge
Y'a rien qui va dans cette enquête sur les dégradations dans une entreprise qui finance le terrorisme, détruit notre environnement et participe activement au changement climatique
sur le financement du terrorisme :
https://www.leparisien.fr/faits-divers/lafarge-et-daech-cinq-minutes-pour-comprendre-la-condamnation-du-groupe-francais-par-les-etats-unis-19-10-2022-IUEXZN5DAZBPXMGEXMOA7S7FRM.php
sur l'impact sur le climat : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/empreinte-carbone/carte-les-sites-industriels-francais-les-plus-polluants-recoivent-des-aides-colossales-pour-decarboner-sans-effet-denonce-le-reseau-action-climat_5912081.html
Conseil lecture :
"Comment saboter un pipeline"
d'Andreas Malm
"L'insurrection qui vient"
du Comité Invisible
Ma bibliothèque sera-t-elle bientôt considérée comme une arme ?
Nous y arrivons, lentement mais sûrement, en silence. Tenter de se protéger de l'intrusion des GAFAM et des Etats dans notre vie privée fait de nous des terroristes.
Une trentaine de personnes ont reçu des amendes et des courriers suite à des casserolades à Dijon, sans que quiconque n’ait été verbalisé ou contrôlé sur place. Comment ces personnes ont-elles pu être identifiées ? Interrogé par Politis, le procureur de Dijon botte en touche.
Et nous voici donc versé dans une société panoptique où vous pouvez vous faire verbaliser sans en avoir idée et avoir la "surprise" de recevoir les amendes.
Et un nouveau projet de loi pour fortifier encore les dérives sécuritaires de notre gouvernement
« le texte prévoit d’actualiser et de pérenniser le recours aux algorithmes, c’est-à-dire le traitement automatisé des données de connexion, par la DGSI [Direction générale de la sécurité intérieure, NDLR] », a confirmé Gérald Darmanin.
Voilà. À peine quelques jours après la décision du Conseil d'État de valider la conservation généralisée et indifférenciée de l’ensemble des données de connexion, voici que Darmanin compte les exploiter pleinement pour détecter toutes les menaces...
Cette nouvelle loi sera d'ailleurs une belle occasion de "corriger" les lois précédentes pour permettre, par exemple, l'utilisation de drones, interdit précédemment par le même Conseil d'État qui n'aura pas manqué d'indiquer les changements législatifs à apporter pour les y autoriser.
Bref, rien de neuf sous le soleil, la démocrature autoritaire est En Marche.
Aux opposants à ses contre-réformes libérales, Emmanuel Macron rétorque qu’ils n’ont qu’à « essayer la dictature ». De l’Élysée à la place Beauvau, on exalte l’usage « légitime » de la violence contre les manifestants et l’on nie vigoureusement le caractère systémique des violences policières. Pendant ce temps, les avocats jettent leurs robes dans les tribunaux, aux pieds de la garde des Sceaux. Arié Alimi n’a pas choisi le droit par vocation : cet avocat de 42 ans s’est pourtant imposé comme une figure de la défense des libertés publiques et du combat contre l’impunité des auteurs de violences policières. Interview.
Une interview intéressante d'Arié Alimi, l'avocat de Taha Bouhafs notamment qui explique donc comment, sous nos yeux, une « démocratie autoritaire » prend corps.