Mon sblog est de retour !
Le logiciel libre, tout le monde s'en fout, sauf les libristes.
Simple.
Un logiciel libre, c'est comme un orgasme : quand t'es pas sûr que c'en est un, c'en est pas un.
Basique.
Les gens comptent plus que les logiciels, même libres.
Simple.
Le logiciel libre et l'open source, c'est les mêmes logiciels mais pas les mêmes intentions.
Basique.
On peut multiplier les copies d'un logiciel mais pas les gens qui le développent.
Simple.
Les meilleur·e·s devs aiment libérer leurs codes sources mais des fois ils préfèrent l'argent.
Basique.
Les impôts ne financent jamais des logiciels libres, sauf quand les administrations le veulent très fort.
Simple.
Si certains logiciels libres sont moches, c'est qu'aucun designer n'y contribue.
Basique.
C'est pas parce que ton smartphone est sous GNU/Linux que tu regardes pas des vidéos débiles.
Simple.
Les politiques ne connaissent rien au logiciel libre parce qu'ils ne connaissent rien aux logiciels.
Basique.
Si t'en as marre de contribuer au libre sans être payé·e, arrête.
Simple.
C'est pas en développant des logiciels libres que tu vas renverser le capitalisme.
Basique.
Le solutionnisme n'est pas la solution, même avec des logiciels libres.
Simple.
Être cool, c'est bien, être libre, c'est mieux.
Basique.
Et c'est Benjamin Bayart qui vous explique pourquoi :
Une tendance de fond dans l'usage des outils numériques dans l'administration, et c'est insupportable, de mon point de vue.
J'essaye de vous raconter ça de manière un peu développée...
Tweet de @emile_marzolf : L'application mobile “e-carte Vitale” est enfin disponible pour les assurés de 8 départements. Une expérimentation qui permettra notamment de tester l’efficacité et la fiabilité de la reconnaissance faciale, utilisée pour l’activation de l’application.
- Ça marche mal, et c'est l'usager qui trinque. Tous ces outils sont plus ou moins bancals, fonctionnent un peu mais pas beaucoup, et l'usager est toujours tout seul face aux bugs de l'outil choisi par l'administration.
Par exemple, dans les outils de ce type-là, récemment "Ah oui, vous êtes sur MachinPhone, le navigateur X fait planter notre logiciel, utilisez le navigateur Y". Et on a cette réponse après plein d'essais, du stress, et une démarche administrative en souffrance...
- Ça pose l'usager en individu louche et suspect, qui doit prouver a priori qu'il n'est pas un fraudeur. Il est donc par défaut coupable de fraude, jusqu'à preuve du contraire, le moyen de preuve étant choisi par une solution technique mal fiable.
Par principe, c'est embêtant. Normalement, le plus souvent, on est considéré comme innocent, jusqu'à ce qu'un accusateur ait pu prouver ses accusations. Mais l'administration française tant de plus en plus à supposer que l'usager est l'ennemi et qu'il doit prouver sa bonne foi.
- Ça injecte des données personnelles inutiles à un endroit où ça n'a aucun sens. Ce qui intéresse la Sécu, c'est de savoir si je suis bien l'individu qui se fait rembourser tels soins, et qui cotise de telle façon à tel endroit.
Savoir quelle tête j'ai, comment je taille ma barbe, si même j'en porte une, la couleur de mes yeux, rient de tout ça ne les concerne. Au nom de quoi auraient-ils une photo de ma gueule dans leurs fichiers ?
Mais, pour pouvoir faire la reconnaissance faciale-machin-truc de l'appli à la con, il leur faut beaucoup plus d'informations sur moi, informations qui sont mal pertinentes. Et on rend ça de plus en plus fréquent, fichant les gens, et leur demandant de prouver.
Je dois prouver que je suis moi, alors que ça devrait être à la Sécu de prouver que le suis un usurpateur, si elle m'en accuse. Et pour ce faire, je dois leur livrer des données biométriques (ma gueule) qui ne leur servent à rien normalement.
Le tout forme un régime paranoïaque (tout le monde est coupable de fraude jusqu'à avoir prouvé par un moyen technique aberrant que ce n'est pas le cas), et très excluant (fracture numérique, version de logiciel, compréhension des questions posées, jargon technodébile)
On est à l'endroit même où le numérique asservi les gens au lieu de les émanciper. Le but du numérique ici est que l'administration puisse nous gérer comme autant de problèmes que nous sommes, et non nous rendre service. Tous les rapports sont inversés.
L'outil numérique ici est, en bonne partie, au service de la paranoïa d'une administration devenue folle avec des visées "totalitaires" (au sens: tu dois prouver ton innocence, face à une accusation systématique, c'est une approche de "control freak" comme disent les anglais).
Oh, bien entendu, l'outil rend quelques services à l'usager (sans quoi, il serait très peu adopté, sauf contrainte impérative). Mais il transporte avec lui une vision du monde qui est très mauvaise. Et les gens qui ont développé ça se pensent des bienfaiteurs.
La faille est critique et déjà exploitée par des pirates. Tous les détails ne sont pas encore connus (le temps que les mises à jour soient installées afin d’éviter d’aggraver la situation). WebP est pour rappel un format d’image développé par Google.
si vous utilisez Firefox pensez à mettre à jour Firefox, si vous utiilsez Chrome (et ses cousin⋅es Brave et Edge et autres...) pensez à dégager Chrome et à installer la dernière version de Firefox. Si vous utilisez Safari, passez à un truc moderne (genre Firefox).
J'ai vu cette pièce l'année dernière. J'ai ri. Et j'ai pleuré.
La mise en scène est extra-ordinaire, le rythme soutenu du début à la fin.
Vraiment, ne ratez pas cette pièce si vous pouvez la voir.
(juste à lire, c'est tout :p)
La police du vêtement d'Attal part en couille : « La veille, à Enghien-les-Bains (Val d’Oise), une amie de Jenny aurait été sommée de rentrer chez elle se changer. « Elle portait une tenue large qu’elle porte simplement parce qu’elle a des complexes », précise Jenny. « Ils l’ont humiliée, elle a fini en pleurs. »
Fin juin déjà, une élève de l’académie de Versailles avait été exclue de cours pour avoir porté un kimono en classe. Elle avait ensuite été placée en garde à vue. »
La «laïcité», le cache-sexe du racisme et du contrôle de la femme.
J'ai mis à jour mon article sur les moteurs de recherche en ajouter zoTop, le metamoteur libre proposé par Zaclys !
« L'argent qu'ils nous volent ? De quoi parle-t-il ? »
On va pas revenir sur l'évasion fiscale (appelée "optimisation" quand c'est immoral mais pas illégal).
On va pas revenir sur l'exploitation des personnes précaires,
On va pas revenir sur les dividendes records...
mais voilà :
Le FMI admet que les bénéfices des entreprises ont été le principal moteur de l’inflation en Europe
Il est "hors de question d'imaginer que les Restos puissent fermer la porte ou que les bénévoles doivent renoncer à aider celles et ceux qui se présentent", selon Aurore Bergé. Face aux difficultés financières rencontrées par l'association d'aide alimentaire, la ministre des Solidarités a annoncé, dimanche 3 septembre sur TF1, que "dans les prochains jours, 15 millions d'euros (...) seront mis sur la table" pour aider les Restos du cœur "à passer cette période et s'assurer que les Français les plus modestes soient accompagnés".
Tu vois, ta responsabilité, Aurore, c'est d'aller chercher chez tes potes (et ceux de Bruno) l'argent qu'ils nous volent plutôt que lâcher un peu de nos impôts pour essayer de sauver une association qui ne devrait même pas exister dans notre pays.
Baltringue.
Doublement de la franchise médicale: pour Bruno Le Maire, "ce n'est pas un impôt ni une taxe" mais un "principe de responsabilité"
Responsabilité de ne pas tomber malade ? Ou responsabilité de ne pas se faire soigner pour ne pas culpabiliser ?
Ta responsabilité, Bruno, ce serait de te sortir les doigts et d'oser aller te servir chez tes potes qui, eux, n'hésitent pas à se servir dans nos poches.
Baltringue.
Une université vient de tuer une librairie. Le libéralisme a fourni l’arme. Les codes des marchés ont fourni la balle. L’habitude a fourni le mobile. Et l’université, après avoir baissé les yeux, a froidement appuyé sur la détente.
Les Trois Points est un podcast indépendant sur nos vécus anarchistes. C’est un projet collaboratif, anarchiste et libertaire.
Qu’est-ce que signifie être libertaire, comment vit-on avec ces convictions dans une société de plus en plus libérale et autoritaire ? Quels sont nos espaces de survie, nos stratégies, nos militantismes ?
Comment anti-capitalisme et anti-autoritarisme s’intègrent à nos vies, quels impacts ces convictions ont dans nos quotidiens ? Travail, luttes sociales et politiques, engagements associatifs, vies affectives, éducation…
Ce sont tous ces aspects de nos vies que Les Trois Points explore.
Voilà ! le livre co-réalisé par un ami et 3 de ses collègues et illustré par Lise Desportes
"Une autre école est possible"
sur les écoles du 3ème type (pédagogie Bernard Collot, largement inspiré de la pédagogie d'Élise et Célestin Freinet) va bientôt sortir !
Apprendre en coopérant, entre enfants de différents âges, sans posture de domination, c'est possible. Cyriaque et ses collègues vous expliqueront tout dans ce manuel illustré !
(Bon, après, c'est sûr, on est un peu loin de la vision de l'école portée par #Macron et #Attal ...)
Nom, prénom, situation de demandeureuse d'emploi et numéro de sécurité sociale de 10 millions de personnes dans la nature.
Des données personnelles de dix millions de demandeurs d’emploi dérobées
Un important prestataire de Pôle emploi a été victime d’un « acte de cyber-malveillance », a annoncé l’établissement public.
Des données personnelles d’environ dix millions de personnes inscrites à Pôle emploi ont été dérobées après un « acte de cyber-malveillance », a annoncé l’établissement public ce 23 août. D’après les informations du Parisien, Majorel, spécialiste de la relation client à qui est sous-traitée la numérisation de documents envoyés par les demandeurs d’emploi, a ainsi été touché par un vol de données.
Les « nom et prénom, le statut actuel ou ancien de demandeur d’emploi ainsi que le numéro de sécurité sociale pourraient être concernés », écrit Pôle emploi, qui assure qu’en revanche les « adresses e-mail, numéros de téléphone, mots de passe et coordonnées bancaires » n’ont pas été compromis. Le nombre de personnes concernées est gigantesque : il pourrait atteindre dix millions, dont l’ensemble des personnes « qui étaient inscrites à Pôle emploi en février 2022 et celles en cessation d’inscription depuis moins de douze mois à cette date-là ».
Vigilance face aux démarchages
Si Pôle emploi assure que le piratage n’aura aucun impact sur les versements d’indemnisations ou le traitement des dossiers, la nature des données dérobées en fait un outil précieux pour des escrocs, qui pourraient les utiliser pour démarcher avec précision des personnes figurant dans ces fichiers. Pôle emploi demande aux personnes qui pourraient être concernées « de rester vigilant[e]s face à tout type de démarche ou proposition qui pourrait paraître frauduleuse » ; l’établissement public doit prévenir individuellement toutes les victimes du vol.
Un signalement a par ailleurs été effectué par l’établissement public auprès de la CNIL, le gendarme de la vie privée, et une plainte doit être déposée dans les jours à venir.
Un chouette projet qui vise à refaire du neuf avec du vieux !
(et en plus, franchement, la Twingo, c'était quand même une sacré invention !)
Bon, le titre est un peu putaclic mais faut reconnaître que ce mod pour Doom II est un travail de titan.
L'écriture de cette histoire vaut le détour. Du grand art.
Riposte collective au Conseil d’État et nouvelle gifle pour Darmanin
Les révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux. On aimerait railler cette rhétorique ridicule si seulement elle n’avait pas pour origine une manœuvre politique de diversion et pour conséquence l’extension toujours plus dangereuse de la censure et du contrôle de l’information.