Chantage à l'emploi : Acte MCXI (au moins)
Et je partage le Peertube de #DataGueule, ces petites pastilles documentaires qui partent des data pour tenter de comprendre les mécanismes grippés de notre monde.
J'étais en formation dans le cadre de la mise en place d'une Monnaie Locale Complémentaire où nous avons pu faire un premier alpha-test d'un projet de Fresque Monétaire (sur le concept des Fresques du Climat). Bref, on a parlé système économique, création monétaire, alternatives et donc June !
Voici une chouette conférence "ludique" qui fait un (gros) résumé de tout ça !
En résumé, on socialise les coûts et on privatise les profits.
Ça vous branche vraiment ?
Très intéressante interview de Jérémy (copain :p) Désir, un Data Scientist ayant basculé anarcho-écologiste (je résume. Lisez pour mieux comprendre !)
Ce sont juste des génies !
Attaquer les investisseurs peu scrupuleux avec leurs propres armes. J'adore. C'est beau.
Transition écologique, lutte contre la pauvreté, réforme des retraites : il est une data qui permet de justifier toutes les inactions et les rigueurs... Mais c’est le chiffre de la dette publique, bien sûr !
La dette publique. C'est magnifique en fait.
Et les avantages fiscaux pour les plus riches le sont encore plus.
En effet, la suppression de l'ISF et la mise en place d'une flat-tax retirent 5 milliards d'€ par an de recettes pour le budget de l'État. Et parce qu'il faut continuer à assurer les services publics, ces 5 milliards sont abondés via de la dette publique sur laquelle l'État paie des intérêts.
Or, cette dette publique est en général la propriété des plus riches (sous la forme de produits de placements financiers). Qui reçoivent donc les intérêts de la dette.
Oui, vous voyez le truc.
En fait, l'État fait cadeau au plus riche via les exonération et en contrepartie finance les plus riche via les intérêts de la dette. C'est ce que l'on appelle du win-win !
Et qui en paie le prix ? Les plus pauvres qui subissent concrètement les affres de l'austérité.
De toute beauté, vous dis-je.
le DRH Fabien Bizeul commande à ses services un tableur pour calculer le coût d’un procès perdu pour le licenciement abusif de chaque salarié du siège, en fonction du fameux barème Macron, de chacun des salariés du siège.
Pratique. Pourquoi s'emmerder à faire un plan social qui pourrait coûter cher alors qu'il suffit de virer illégalement les gens pour un coût connu et maîtriser.
Bravo Macron. C'est sûr que McDo avait besoin d'être protégé de tout risque financier...
En clair, les gros investisseurs jouent sur les deux tableaux : si trop de mesures sociales sont prises, ils demanderont des dédommagements, si aucune mesure n’est prise et que des troubles politiques s’en suivent, ils demanderont des dédommagements.
Ou comment les multinationales vont encore pomper des fortunes aux États.
Un petit cours d'économie des entreprises. Les LBO sont des outils financiers pour gagner beaucoup plus (mais en entraînant des risques importants, du court-termisme, privilégiant d'abord les retours financiers, du Ponzi etc...)
Ou comment une bande de jeunes startupeurs d'écoles de commerce en arrive à finir décroissants.
Tout ça en expliquant les coulisses techniques et réelles de l'économie verte...
Google Chrome va bloquer les pubs que Google estime trop lourdes (et ça ne concernera bien évidemment que les concurrents de Google...)
Voilà l'exemple à suivre ! Des industries relocalisées, des prix moins élevés qu'en Chine ! We can do it !
Faut juste que les femmes arrêtent de vouloir être payées pour leur boulot. Mais elles ont l'habitude de bosser gratos toute la journée, non ?
un strip BD de Gee
Choisis ton camp, camarade !
Business as usual. Comme chaque trimestre, un joli chèque attendait dans leurs boîtes aux lettres les actionnaires du groupe Total ce mercredi 1er avril : selon le média en ligne Les Jours, le groupe pétrolier a en effet décidé, malgré la pandémie qui menace l’économie mondiale, de verser 1,8 milliard d’euros de dividendes à ses 450.000 porteurs, “principalement des fonds de pension situés hors de France”.
TOTALement en roues libres...
Face à la nouvelle crise boursière, l'État va acheter des actions (qui risquent de baisser encore) pour palier aux errements de la main invisible du marché qui nous fait un bon gros doigt.
Alors que la Chine est confrontée à l’une des plus graves épidémies de virus du siècle, les répercussions sur la demande énergétique et les émissions du pays commencent à se faire sentir.
Comme quoi, moins d'activité, c'est bon pour la planète !
#CQFD
Le rapport Oxfam sur les inégalités est sorti. Ça pique toujours plus.