Jusqu'où devrait-on pousser la décentralisation ?
Le point de vue de p4bl@
Less béton. Entre 1000 et 2000 personnes se sont réunies samedi dans le Tarn pour protester contre la construction de deux centrales à bitume le long du tracé de la future autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Vert y était.
Dispositifs sécuritaires et liberticides à foison, éloignement d’étudiants, de migrants et de bouquinistes, explosion des tarifs des transports en commun : on pensait (ou non) avoir tout vu, il n’en est rien. Nouvelle brillante idée sortie du chapeau de la préfecture de police de Paris : instaurer des QR codes pour… se déplacer dans la ville.
Tu n'as rien à cacher ?
Rien à te reprocher ?
Parfait, alors !
Tu ne crains donc rien à utiliser des outils utilisant du chiffrement (comme Signal ou Cryptpad) et ainsi protéger celles et ceux qui en ont réellement besoin ! #Solidarité
"Les regroupements permanents tels que les classes de niveau sont inefficaces", atteste une note (PDF) de 2023 du programme IDEE (Innovations, données et expérimentations en éducation). En plus de se sentir stigmatisés, les élèves du groupe le moins performant sont, souvent, moins stimulés par leurs professeurs que s'ils étaient mélangés aux autres. "Il existe un effet caméléon un peu pervers : l'enseignant finit par baisser ses attentes vis-à-vis des élèves faibles, s'adressant à eux par rapport à leur niveau tel qu'il est", relève Patrick Rayou, professeur de sciences de l'éducation à l'université Paris 8.
C'est vrai qu'il faut du savoir pour faire bien. C'est pour ça qu'il est bon de savoir que faire des classes de niveau comme le propose #Attal est absurde (et c'est largement documenté)
La CGT Pierre Fabre, un des syndicats, représentatif au sein du groupe pharmaceutique tarnais, conteste, dans un communiqué, le soutien de l'entreprise au projet autoroutier. Il demande à la direction de s'en désolidariser.
L’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, a fustigé Antonio Guterres, “l’appelant à démissionner après que ce dernier a invoqué une clause rare et incité le Conseil de sécurité à discuter de la situation humanitaire à Gaza et à appeler à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas”.
Ah ouais, on en est là ? Appelé à la démission pour avoir initié une discussion sur une situation humanitaire ?
Grève, occupation, manifestation… Pour obtenir leur régularisation, les travailleurs sans papiers des chantiers des Jeux Olympiques pointent la responsabilité des donneurs d’ordres, géants du BTP, qui « se lavent les mains » des pratiques de travail illégal de leurs sous-traitants et de leurs conditions de travail. Jeudi 1er décembre, une douzaine d’entre eux occupaient le chantier de l’Arena 2, au nord de Paris, dont la livraison ne cesse de prendre du retard.
Comment protéger ses libertés en milieu numérique "hostile"
Dans la vie des sociétés, il est des époques où la Révolution devient une impérieuse nécessité, où elle s’impose d’une manière absolue. Des idées nouvelles germent de partout, elles cherchent à se faire jour, à trouver une application dans la vie, mais elles se heurtent continuellement à la force d’inertie de ceux qui ont intérêt à maintenir l’ancien régime, elles étouffent dans l’atmosphère suffocante des anciens préjugés et des traditions. Les idées reçues sur la constitution des États, sur les lois d’équilibre social, sur les relations politiques et économiques des citoyens entre eux, ne tiennent plus devant la critique sévère qui les sape chaque jour, à chaque occasion, dans le salon comme dans le cabaret, dans les ouvrages du philosophe comme dans la conversation quotidienne. Les institutions politiques, économiques et sociales tombent en ruine ; édifice devenu inhabitable, il gêne, il empêche le développement des germes qui se produisent dans ses murs lézardés et naissent autour de lui.
Un besoin de vie nouvelle se fait sentir. Le code de moralité établi, celui qui gouverne la plupart des hommes dans leur vie quotidienne ne paraît plus suffisant. On s’aperçoit que telle chose, considérée auparavant comme équitable, n’est qu’une criante injustice : la moralité d’hier est reconnue aujourd’hui comme étant d’une immoralité révoltante. Le conflit entre les idées nouvelles et les vieilles traditions éclate dans toutes les classes de la société, dans tous les milieux, jusque dans le sein de la famille. Le fils entre en lutte avec son père : il trouve révoltant ce que son père trouvait naturel durant toute sa vie ; la fille se rebelle contre les principes que sa mère lui transmettait comme le fruit d’une longue expérience. La conscience populaire s’insurge chaque jour contre les scandales qui se produisent au sein de la classe des privilégiés et des oisifs, contre les crimes qui se commettent au nom du droit du plus fort ou pour maintenir ces privilèges. Ceux qui veulent le triomphe de la justice, ceux qui veulent mettre en pratique les idées nouvelles, sont bien forcés de reconnaître que la réalisation de leurs idées généreuses, humanitaires, régénératrices, ne peut avoir lieu dans la société telle qu’elle est constituée : ils comprennent la nécessité d’une tourmente révolutionnaire qui balaie toute cette moisissure, vivifie de son souffle les cœurs engourdis et apporte à l’humanité le dévouement, l’abnégation, l’héroïsme, sans lesquels une société s’avilit, se dégrade, se décompose.
Aux époques de course effrénée vers l’enrichissement, de spéculations fiévreuses et de crises, de ruine subite de grandes industries et d’épanouissement éphémère d’autres branches de production, de fortunes scandaleuses amassées en quelques années et dissipées de même, on conçoit que les institutions économiques, présidant à la production et à l’échange, soient loin de donner à la société le bien-être qu’elles sont censées lui garantir ; elles amènent précisément un résultat contraire. Au lieu de l’ordre, elles engendrent le chaos, au lieu du bien-être, la misère, l’insécurité du lendemain ; au lieu de l’harmonie des intérêts, la guerre, une guerre perpétuelle de l’exploiteur contre le producteur, des exploiteurs et des producteurs entre eux. On voit la société se scinder de plus en plus en deux camps hostiles et se subdiviser en même temps en milliers de petits groupes se faisant une guerre acharnée. Lasse de ces guerres, lasse des misères qu’elles engendrent, la société se lance à la recherche d’une nouvelle organisation ; elle demande à grands cris un remaniement complet du régime de la propriété, de la production, de l’échange et de toutes les relations économiques qui en découlent.
La machine gouvernementale, chargée de maintenir l’ordre existant, fonctionne encore. Mais, à chaque tour de ses rouages détraqués, elle se butte et s’arrête. Son fonctionnement devient de plus en plus difficile, et le mécontentement excité par ses défauts va toujours croissant. Chaque jour fait surgir de nouvelles exigences. — « Réformez ceci, réformez cela ! » crie-t-on de tous côtés. — « Guerre, finance, impôts, tribunaux, police, tout est à remanier, à réorganiser, à établir sur de nouvelles bases », disent les réformateurs. Et cependant, tous comprennent qu’il est impossible de refaire, de remanier quoi que ce soit, puisque tout se tient ; tout serait à refaire à la fois ; et comment refaire, lorsque la société est divisée en deux camps ouvertement hostiles ? Satisfaire des mécontents serait en créer de nouveaux.
Incapables de se lancer dans la voie des réformes, puisque ce serait s’engager dans la Révolution ; en même temps, trop impuissants pour se jeter avec franchise dans la réaction, les gouvernements s’appliquent aux demi-mesures, qui peuvent ne satisfaire personne et ne font que susciter de nouveaux mécontentements. Les médiocrités qui se chargent à ces époques transitoires de mener la barque gouvernementale, ne songent plus d’ailleurs qu’à une seule chose : s’enrichir, en prévision de la débâcle prochaine. Attaqués de tous côtés, ils se défendent maladroitement, ils louvoient, ils font sottise sur sottise, et ils réussissent bientôt à trancher la dernière corde de salut ; ils noient le prestige gouvernemental dans le ridicule de leur incapacité.
À ces époques, la Révolution s’impose. Elle devient une nécessité sociale ; la situation est une situation révolutionnaire.
Ce texte est d'une actualité incroyable.
J'imagine que pour certain⋅e⋅s, ça fait des années que ça leur parle, qu'ielles voient que c'est le moment où... Bon, le grand soir est toujours pour le lendemain, faut-il croire.
Mais jusque quand ? Jusque quand peut-on repousser ce moment de bascule ?
Jamais encore nous n'avions été acculé⋅e⋅s à ce point.
Finitude des ressources, catastrophes climatiques, outils de désinformation massive, montée de l'extrême-droite, guerres, terrorisme...
Jamais on n'aura été confronté à de tels écueils à ce point, en même temps.
Alors ?
Article en CC-BY-SA-ND Mickael Dorigny sur IT-Connect
Présentation
Dans cet article, je vous présente un outil dont je me sers de façon quotidienne : arsenal. Il s'agit d'un outil open source proposé par Orange Cyberdéfense. Cet outil permet de sauvegarder et de retrouver très rapidement et facilement vos lignes de commandes favorites.
Pour ma part, je l'utilise pour retrouver mes commandes et outils lors de mes missions d'audit et de test d'intrusion. Mais il peut être utilisé par tout un tas de métiers utilisant quotidiennement un système Linux et qui ont des tonnes de commandes, outils et paramètres à retenir. Là où je devais auparavant aller chercher dans mes notes personnelles ou une documentation pour retrouver une commande et les options exactes à utiliser, j'utilise maintenant arsenal de la manière suivante :
Pratique, n'est ce pas ?
Installation d'arsenal
Commençons par l'installation, arsenal peut être installé de plusieurs manières :
Installation depuis le Github :
git clone https://github.com/Orange-Cyberdefense/arsenal.git
cd arsenal
python3 -m pip install -r requirements.txt
./run
Pour aller plus vite, vous pouvez ajouter arsenal dans l'un des dossiers de votre PATH :
sudo ln -s /opt/arsenal/run /usr/bin/arsenal
Installation via python3-pip
python3 -m pip install arsenal-cli
Le binaire arsenal se trouvera alors dans ~/.local/bin, pensez bien à le rajouter dans votre PATH si ce n'est pas déjà fait.
Dans les deux cas, l'outil pourra être lancé depuis n'importe quel dossier avec la commande suivante :
arsenal
Pour aller encore plus vite, je me suis créé un alias de commande pour associer la commande "a" et la commande "arsenal", j'ai donc accès à toutes mes commandes avec une seule lettre. Pour ce faire, ajoutez cette ligne dans votre fichier ~/.bash_aliases ou ~/bashrc (pour ceux qui utilisent bash bien sûr), puis rechargez votre terminal :
alias a=arsenal
Cette action peut être automatisée par le script addalias.sh fourni dans arsenal.
Retrouver ses commandes facilement avec arsenal
Par défaut, arsenal est fourni avec tout un tas de commandes plutôt orientées test d'intrusion (l'outil a été fait par/pour des pentester). Par exemple si vous souhaitez retrouver les commandes utilisant nmap (un scanner réseau), il suffit de lancer arsenal, puis de saisir "nmap" :
On peut ici voir plusieurs informations :
- La première colonne est la plateforme cible de la commande (L pour Linux, W pour Windows), la seconde colonne la cible de la commande (local, reconnaissance, distante, etc.) et la troisième colonne la catégorie.
- Les quatrième et cinquième colonnes contiennent l'outil utilisé et une courte description, puis l'on aperçoit la commande en question.
Ici, tous ces champs sont pris en compte lors de la recherche. Vous pouvez donc simplement saisir Linux pour avoir toutes les commandes sur la plateforme Linux ou recon pour avoir toutes les commandes liées à de la reconnaissance, mais également commencer à saisir votre commande de tête, il ne restera au bout de quelques lettres que les 2 ou 3 commandes qui correspondent à ce que vous avez saisi.
Ensuite, plusieurs paramètres peuvent être à saisir pour compléter la commande et la faire correspondre à votre contexte exact, ici un nom d’utilisateur et le nom d'une base de données cible
Suite à cela, il suffit de taper la touche "Entrée" pour que la commande s'ajoute dans votre terminal. Vous pourrez ensuite vérifier une dernière fois que la commande générée est la bonne, puis exécuter la commande ! Plus besoin donc de se rappeler de la totalité des options de tous vos outils, arsenal le fait pour vous.
Utiliser ses propres commandes
Les commandes de pentest, c'est bien gentil, mais cela doit assez peu vous intéresser si vous n'êtes pas pentester. Bonne nouvelle, vous pouvez intégrer à arsenal toutes vos commandes favorites et enlever les commandes préenregistrées.
Il est en effet possible de rajouter ses propres fichiers de commande au sein du dossier ~/.cheats ou du dossier my_cheats/ présent dans le dossier d'arsenal. Tout fichier .md (Markdown) créé dans ces dossiers sera parcouru par arsenal. Attention, un formatage est bien sûr à respecter, au risque de faire planter arsenal au lancement (vous vous en apercevrez vite ;-)) .
Prenons un exemple : je souhaite enregistrer les commandes pour manipuler des archives tar, car les options me sortent souvent de la tête . Il conviendra de définir un fichier .md semblable à celui-ci (cet exemple est déjà intégré à arsenal) :
# az
% cloud
#plateform/Azure #target/remote #cat/UTILS## delete VM (with name and group specified)
```
az vm delete -g <groupeName> -n <VMName> --yes
```
Une chose à rajouter, vous pouvez (et c'est le plus pratique) ajouter des variables pour vos options. Par exemple, le nom du groupe et de la VM à supprimer dans la commande Azure Cloud suivante :
az vm delete -g MyRG -n MyLinuxVM --yes
Pour cela, il faut mettre l'élément concerné entre chevrons (< >), exemple sous format arsenal :
# az
% cloud
#plateform/Azure #target/remote #cat/UTILS## delete VM (with name and group specified)
```
az vm delete -g <groupeName> -n <VMName> --yes
```
Encore mieux, vous pouvez mettre des valeurs pré-saisies dans ces variables. C'est par exemple pratique si vous utilisez les mêmes valeurs dans 90% des cas, mais qu'il arrive que ces valeurs changent. On utilisera alors un pipe ( | ):
# az
% cloud
#plateform/Azure #target/remote #cat/UTILS## delete VM (with the name MyLinuxVM in the group MyRG)
```
az vm delete -g <groupeName|ServeursWindows> -n <VMName|VM_Windows_01> --yes
```
Vous verrez alors que vos variables de commande sont déjà remplies, mais que vous êtes toujours libre de les modifier via arsenal. Enfin pour enlever les nombreuses commandes pré-enregistrées dans arsenal, il vous suffit de renommer le dossier "cheats" par défaut :
- Si vous avez installé arsenal via git : il se trouvera à la racine du répertoire d'installation (par exemple /opt/arsenal/cheats)
- Si vous l'avez installé via pip : il se trouvera dans /home/<username>/.local/lib/python3.<X>/site-packages/arsenal/data/.
Un renommage en cheatsOLD suffira par exemple. Pensez cependant à parcourir les fichiers .md par défaut pour vous habituer à la syntaxe des commandes et récupérer celles qui vous intéressent
Conclusion
Arsenal est un outil ultra pratique pour ceux qui travaillent la majorité de leur temps en ligne de commande, sa conception fait qu'il est simple et rapide d'utilisation, même si la création de vos propres cheats (fichiers Markdown) peut prendre du temps au départ. Je vous recommande vivement de l'essayer !
"Les fichiers sont totalement sécurisés, il n'y a rien à craindre pour vos données"
Quand quelqu'un vous enlève ce que vous avez acheté sans votre accord, ça s'appelle du vol, non ?
Bisous à la belle-soeur
Infographie présentant
Les 14 signaux d'Umberto Eco pour reconnaître le fascisme
1- Le culte de la tradition.
2- Le rejet du modernisme
3- le culte de l’action pour l’action
4- le rejet de la pensée critique,
5- le rejet de la diversité
6- l'exploitation de la frustration
7- l'obsession du complot
8- L'humiliation par la richesse de l'ennemi
9- La vie est une guerre permanente
10- l'élitisme
11- le culte de l'héroïsme
12- le contrôle des femmes et des LGBTQ+
13- Le peuple comme entité exprimant "la volonté commune"
14- l'usage d'une langue appauvrie
(et plus d'infos en suivant le lien)
Une excellente présentation sur le pourquoi le logiciel libre ne peut se limiter à lui-même et pourquoi il faut avoir un oeil critique sur le numérique, fut-il libre !C
Tout doit disparaître... sauf l'autoroute.
Les Émirats Arabes Unis ont leur #COP28, nous, ici, on a droit à une COP territoriale.
Même bullshit d'un bout à l'autre de la planète, du mondial au local.
Participer en soumettant des infos, ou en donnant