Mon sblog est de retour !
Malgré ce que stipule le Code de la Légion d’honneur, Nicolas Sarkozy conserve actuellement sa distinction et Emmanuel Macron a exclu de retirer sa Légion d'honneur à l’ancien président. En réponse, Julien Bayou, ancien député EELV aujourd’hui avocat, a déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris pour contester ce refus.
Alors, pour le coup, c'est juste respecter le Code de la Légion d'Honneur... Mais bon, respecter le droit, c'est peut-être pas la priorité de nos gouvernants, faut croire. Qu'est-ce qu'il disait l'autre facho là ? Le retour de l'autorité ? ahahah...
Beau boulot de récap' des outils libres dispo pour la gestion d'une association
Depuis quelques jours, tous les utilisateurs de WhatsApp ont vu apparaître un service d’intelligence artificielle générative dans leur messagerie. Meta AI est là, et elle est impossible à désactiver. Dans la nuit de lundi à mardi, Meta, le groupe de Mark Zuckerberg, est allé beaucoup plus loin: il a décidé que tout ce que publient les utilisateurs d’Instagram et Facebook pourront servir à entraîner ses modèles d’intelligence artificielle (IA). Et au sein de WhatsApp, tous les messages échangés avec Meta AI seront aussi analysés.
En une phrase: non seulement Meta impose son IA, mais en plus, Mark Zuckerberg contraint les utilisateurs à lui fournir leurs écrits pour l’entraîner. Le
Un récent arrêt de la Cour de cassation estime que l'identification d'un salarié à partir de son adresse IP, interne au réseau de l'entreprise et enregistrée au sein de fichiers de journalisation, n'est licite que si ce dernier a donné son consentement explicite pour ce recueil. La décision, motivée par le RGPD, interroge.
Donc, retrait de consentement à l'issue de la période d'essai !
2025, au bord du précipice
Alors que les inspecteurs généraux missionnés concluaient bien à un climat d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme dans l’établissement catholique, leur rapport a été modifié dans la dernière ligne droite, sans qu’ils en soient avisés. Nos révélations.
Comment faire dire à un rapport l’inverse de ce qu’il constate ? En changeant ses conclusions. C’est ce qui s’est passé concernant l’établissement scolaire Stanislas, institution privée catholique parisienne.
Alors que Stanislas est visé par plusieurs enquêtes de presse accablantes, l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) diligente une enquête au sein de l’établissement en 2023. L’IGÉSR est alors dirigée par Caroline Pascal, devenue depuis directrice générale de l’enseignement scolaire, soit numéro deux du ministère de l’éducation.
Ce rapport, tenu secret mais que Mediapart révèle en 2024, dresse un constat sévère sur l’ambiance qui règne à Stanislas, même si ses conclusions s’avèrent bien prudentes : « Au terme de la mission, l’équipe ne confirme pas les faits d’homophobie, de sexisme, et d’autoritarisme mis en avant par les articles de presse. » C’est également la conclusion qui figure dans la courte lettre de mission accompagnant le rapport, envoyée, comme le veut l’usage, au ministre de l’époque, Gabriel Attal.
Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire (à droite), lors dune table ronde au Sénat le 15 janvier 2025.
Selon des informations obtenues par Mediapart, les conclusions initiales du rapport ont été trafiquées pour édulcorer l’ensemble, dans le dos des inspecteurs généraux chargés de l’enquête et de la rédaction du document. Dans un courrier que nous avons pu consulter, l’un·e de ces inspecteurs et inspectrices explique avoir ainsi découvert un projet de lettre de mission « expurgé d’un paragraphe conclusif lourd de sens et de conséquences, dédouanant le collège Stanislas », paragraphe que les inspecteurs et inspectrices n’auraient « jamais validé car il règne bien à Stanislas un climat homophobe, sexiste et autoritaire ».
En clair, tous les éléments pointant ce climat n’apparaissent plus explicitement dans le rapport et surtout disparaissent des conclusions.
Une pratique manifestement inédite, au regard du fonctionnement de l’IGÉSR, très clair dans ses statuts sur l’indépendance des inspecteurs vis-à-vis de leur hiérarchie : « [Les inspecteurs généraux] rendent compte de leurs missions par des rapports qu’ils signent », explique le décret encadrant leur travail. Ces amendements correspondent-ils à une consigne de la haute hiérarchie de l’inspection générale et dans quel but ? Interrogée par Mediapart sur ces modifications de dernière minute, la patronne de l’IGÉSR de l’époque, Caroline Pascal, n’a pas répondu à nos questions.
Les versions définitive de cette lettre et du rapport, tous deux modifiés, ont été envoyées en août 2023 à Gabriel Attal et à sa directrice de cabinet, toujours sans que l’ensemble des inspectrices et inspecteurs généraux en soient avisé·es. « En raison des relations de confiance qui prévalent entre inspecteurs généraux composant une équipe de mission, aucun de nous […] n’a songé une seconde à vérifier la concordance entre les deux versions. Et nous n’avons pas été informés [...] de ce changement de rédaction », explique le courrier.
Stanislas blanchi
Ce sont pourtant bien ces conclusions du rapport et spécifiquement cette lettre qui seront ensuite utilisées sans relâche par le diocèse de Paris, la direction de l’enseignement catholique, Caroline Pascal et la ministre de l’éducation d’alors Amélie Oudéa-Castéra pour blanchir Stanislas. L’affaire étant entre-temps devenue explosive, après la révélation par Mediapart que la ministre de l’éducation, Amélie Oudéa-Castéra, y scolarisait ses propres enfants.
Ce paragraphe conclusif est par exemple cité abondamment par le directeur de Stanislas lui-même, sur les plateaux de télévision. Invité sur BFMTV le 21 janvier 2024, Frédéric Gautier a même dégainé en direct à l’antenne le document, censé le laver de tout soupçon. « Peut-être que c’est une forme de scoop parce qu’on n’en parle pas beaucoup. Je suis heureux d’apporter un scoop à BFMTV, lâche alors le directeur, pas peu fier de son coup. À l’issue de cette enquête, il y a un courrier du ministère de l’éducation nationale signé de Madame la cheffe d’inspection générale qui dit : “À l’issue de l’enquête, les accusations de Mediapart de sexisme, d’homophobie et d’autoritarisme ne sont pas retenues par les inspecteurs.” »
Le directeur Frédéric Gautier sur BFMTV s’appuyant sur les fausses conclusions du rapport.
Amélie Oudéa-Castéra aussi y est allée à l’époque de son refrain : « Je précise que ce rapport ne remonte aucun fait d’homophobie ni aucun cas de harcèlement », assurait la 17 janvier la ministre, précisant cependant auprès de France Info qui l’interrogeait ne pas avoir lu le rapport en entier mais « une courte synthèse ».
La cheffe de l’inspection générale Caroline Pascal (nommée à la tête de l’IGÉSR par le ministre Jean-Michel Blanquer, lui-même un ancien de « Stan ») ne s’est pas tenue éloignée des médias dans ce contexte inflammable. Quelques heures avant que le directeur Frédéric Gautier ne débute sa série d’interviews dominicales, Caroline Pascal accordait un entretien au Journal du dimanche (JDD), hebdomadaire du milliardaire ultraconservateur Vincent Bolloré, sans en avoir préalablement averti le ministère.
« Je me suis contentée de défendre le travail de l’inspection sur deux points : le rapport d’inspection n’avait pas à être rendu public en vertu du CRPA [Code des relations entre le public et l’administration – ndlr], et l’agent qui l’a fait fuiter a commis une faute déontologique », justifie-t-elle à Mediapart le 21 janvier 2024. Dans son article, Le JDD assène que la mission d’inspection aurait dédouané la gouvernance actuelle du lycée des dysfonctionnements constatés.
Puis, interrogé dans une émission de France 2 sur le sujet Stanislas, Caroline Pascal réitère, citant presque mot pour mot les conclusions de la lettre et du rapport révisées dans la dernière ligne droite : « Dans l’ensemble de ces témoignages, nous n’avons extrait aucun élément caractérisé qui permettait de dire que l’établissement avait un comportement homophobe, sexiste ou autoritaire. »
Avant de poursuivre : « Nous n’avons eu aucun témoignage d’élèves nous disant qu’ils avaient été eux-mêmes stigmatisés ou victimes d’homophobie. Nous avons eu des témoignages d’élèves qui nous disaient qu’ils connaissaient des élèves qui, dans l’établissement, étaient homosexuels et qui ne s’en plaignaient pas. »
Les inspecteurs généraux ont entendu une centaine de témoins, ils n’ont pas repéré d’homophobie systémique.
Caroline Pascal, ancienne patronne de l’IGÉSR, devant la commission d’enquête
L’ancienne cheffe de l’IGÉSR tient mordicus à sa version : si dérives individuelles il y a eu, elles sont anciennes et ne doivent en rien conduire à plus de sanctions vis-à-vis de l’établissement, ni surtout remettre en cause du contrat d’association qui le lie à l’État. Problème : les nombreux témoignages recueillis par les inspecteurs et inspectrices dénonçant l’homophobie, le sexisme ou le racisme au sein de l’établissement ont été expurgés du rapport et ne sont visibles qu’en annexes, jamais citées par l’ex-patronne de l’inspection.
Enfin, questionnée sur le décalage, déjà, entre les procès-verbaux d’auditions des élèves de Stanislas interrogés à l’occasion de l’enquête de l’IGÉSR et le résultat final, à l’occasion de la commission d’enquête parlementaire sur les violences éducatives, Caroline Pascal s’est déchargée de toute responsabilité, renvoyant à… l’indépendance sacrée des inspectrices et inspecteurs généraux (nous publions des extraits de ces PV dans les annexes de cet article).
« Les inspecteurs généraux ont entendu une centaine de témoins, ils n’ont pas repéré d’homophobie systémique, a déclaré sous serment Caroline Pascal, le 1er avril 2025. Les nombreux témoignages ne les mentionnaient pas. Je le regrette si les élèves n’ont pas osé dire aux inspecteurs généraux ce qu’ils ont dit aux journalistes. » Puis : « Les inspecteurs sont libres, leur analyse est qu’il n’y avait pas à Stanislas d’homophobie institutionnelle. »
L’actuelle patronne de l’IGÉSR, Dominique Marchand, nommée en février 2025, a elle aussi été auditionnée par la commission d’enquête parlementaire, obtenue après qu’a éclaté l’affaire Bétharram. Sollicitée par les député·es, elle a détaillé tout le parcours classique d’un rapport de l’inspection générale, à savoir d’abord une lettre de saisine du ministre concerné, puis la formation d’une équipe d’inspecteurs, le choix d’un relecteur et d’un référent de la mission, pour s’assurer d’un haut niveau de qualité, d’impartialité et de collégialité.
Dominique Marchand a, à cette occasion, également rappelé le rôle qui est le sien, celui de cheffe de l’IGÉSR, qui se « borne à transmettre » le rapport une fois finalisé. « Son rôle n’est pas d’intervenir sur le rapport lui-même, jamais. Si le chef de service n’est pas en accord, il peut le signaler [au ministre – ndlr] dans un courrier séparé. Et s’il ne souhaite pas le remettre, il doit s’en remettre à une commission pour le justifier. Cela témoigne de l’indépendance des inspecteurs généraux, qui sont missionnés et signent sous leur responsabilité. »
Alertée par l’une des inspectrices de l’époque, la commission d’enquête parlementaire annonce ce mardi programmer de nouvelles auditions. « J’ai reçu un courrier d’une inspectrice de ce rapport qui nous apporte les éléments qui nous poussent à auditionner le corps d’inspection », a déclaré la présidente de la commission Fatiha Keloua-Hachi. On a des éléments qui prouvent que le rapport a été édulcoré. » Et d’ajouter : « Nous pourrons réentendre Caroline Pascal, car nous avons des éléments qui prouvent qu’elle n’a pas tout dit. »
une approche où vous posez que votre ennemi c’est l’utilisateur de votre produit et vous dites à l’utilisateur – c’est très bien dit, c’est dit en novlangue et tout, c’est classe, on dirait du macronisme – we value your privacy, ça veut dire « on t’emmerde » et tout le monde sait que ça veut dire « on t’emmerde »
En somme, cette technologie truste 3 des 5 premières places parmi les risques les plus redoutés des 231 dirigeants IT et métiers interrogés, ces derniers étant issus de 15 pays différents.
Une analyse des données publiques permet de démontrer sans ambiguïté l’orientation éditoriale de CNews, et même de dire précisément quand le virage a vraiment commencé. Plongée dans les marqueurs sémantiques du discours identitaire.
Je rassemble ici un court glossaire féministe, parce que je me rends compte sur le terrain que les personnes moins informées, dont les personnes plus âgées (oui bah oui, faut l’accepter), ont du mal à comprendre de quoi nous parlons.
OK, des attentions à garder en tête...
Dans cette vidéo, Carole Cadwalladr, journaliste au Gardian, lance l'alerte face à la broligarchie et au « coup d'État numérique » en cours.
Elle y évoque, en 17 minutes, et d'une façon particulièrement brillante, documentée et incarnée, la dangerosité des Big tech et précisément des patrons des GAFAM et de la collusion avec Trump.
Pas très encourageant, hein ?
Cependant pour des raisons diverses (activité pro en ligne, suivi des évènements locaux, lien avec ses proches, …), d’autres ne peuvent ou ne veulent pas forcément s’en passer complètement (aucun jugement, chacun·e fait comme il peut/veut).
Et c’est pour quoi j’ai rédigé ce petit guide qui vous permettra de continuer à utiliser certains des réseaux sociaux en nourrissant le moins possible l’ogre qui est derrière.
Un moindre mal...
Pour vous donner une idée, c’est l’équivalent de 27 caméras de surveillance traditionnelles fixées sur une seule bagnole. Et ces petits bijoux génèrent approximativement 15 Go de données compressées par heure. C’est plus que ce que produit votre téléphone en une semaine, et c’est transmis via un flux chiffré TLS 1.3 (protocole de sécurité qui protège les données en transit) directement vers les serveurs de Google. Pratique donc pour savoir rapidement qui a piqué une jante à 19h30, mais pas terrible pour votre anonymat.
Certes, Waymo utilise des algorithmes pour flouter automatiquement les visages et les plaques d’immatriculation… sauf que les données brutes sont soigneusement conservées… Au cas où un mandat judiciaire viendrait frapper à la porte.
Retour d'expérience d'un adminsys qui doit gérer les soucis d'accès à ses services, complètement saturés à cause des crawler pour alimenter les IA
Scandale des eaux en bouteille : "L'Élysée savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis des années", assure le rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale
Eeeet un scandale de plus !
Collusion ? Corruption ? Au final, on se retrouve avec un petit entre soi qui prennent soin les uns des autres...
Tour d’horizon de toutes les dégueulasseries qui se trouvent dans la loi narcotrafic, votée il y a peu au Sénat puis à l’Assemblée Nationale, et bien partie pour être adoptée d’ici peu avec tout son lot d’intensification de l’État policier et carcéral, du racisme d’État et de la surveillance généralisée.
Je dé-teste le management par l'urgence. Je déteste quand on me demande de faire des trucs en « comptant sur ma réactivité » ou « ça serait bien que ça soit fait avant mercredi », pourquoi mercredi ? Aucune idée.
C'est insupportable parce que :
Et je partage !
Plus de 90% des étudiants utilisent l'IAG tous les jours1. Je sais que certain·e·s de mes élèves l'utilisent pour faire leur travail à leur place. Une idée que l'on entend parfois dans les médias est que les professeur·e·s devraient accompagner leurs élèves dans cet usage, et leur apprendre à mieux utiliser l'IAG. Je n'en ai aucune envie.
Ça y est, tout le monde a généré sa petite image Ghibli et s’est senti pousser les ailes d’un artiste ? On peut revenir un peu sur Terre et parler de vrais problèmes, ou bien ?
Le seul article sérieux de l'année du Gorafi.
À ne pas rater !